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25 juin 2014Comptable chez Lolo Andoche, Martial Gnikpo est également un passionné de la culture et de l’art depuis son enfance. S’amusant à confectionner à base des coupons des tailleurs, les ‘’égoungouns‘’ qu’il voit sous la forme d’objet d’art, il en fait depuis une dizaine d’années, un travail admiré par plus d’uns. Il dispose aujourd’hui d’une pluralité d’objets d’art qui reflètent les différents masques du Bénin.
« Je suis un artiste qui réalise les différents masques du Bénin en des objets d’arts. Je ne suis pas initié, je ne suis pas dans le domaine cultuel mais plutôt dans le domaine culturel », clarifie l’artiste martial Gnikpo. Une précision qui lui tient à cœur, car son travail ne consiste pas à fouiller la dimension spirituelle de ces différents masques du Bénin, mais à juste les confectionner en des objets d’art. Ces ouvres d’art valorisent la culture béninoise à travers les masques tels que les Egoungoun, Zangbéto, Kaléta, Kpodji-Guèguè, Abikou et Guèlèdè inscrit depuis 2008 dans le patrimoine mondial de l’Unesco.
Fabriqués à base des articles de couture, de garnitures, de coupons, de perles et de pierres, Martial Gnikpo fait appel à son talent caché de designer et crée des œuvres d’art inédites, qui forcent l’admiration. « En tant normal, dans nos ambassades, ministères, hôtels et même la présidence, on devrait avoir ces objets d’art inspirés des différents masques du Bénin parce que c’est notre identité culturelle », précise Martial Gnikpo qui trouve qu’il serait plus original d’offrir comme souvenir ces objets d’art aux étrangers qui viennent au Bénin. D’ores et déjà, il serait louable que ces œuvres d’arts soient présentés au public lors de la prochaine foire de l’indépendance.
Henri MORGAN
