L’artiste Martial Gnikpo à propos de ses créations artistiques « Je m’inspire des masques du Bénin pour confectionner des objets d’art »
24 juin 2014EXPOSITION : L’envol, Restitution d’atelier
25 juin 201419 juin 2004- 19 juin 2014. Cela fait exactement dix ans que Théodore Béhanzin alias Kossi, artiste comédien béninois est passé de vie à trépas. Le Bénin venait à l’époque de perdre l’un de ses dignes fils dont le génie et le talent étaient applaudis par tout le monde. Pour commémorer le dixième anniversaire de ce départ tragique, ses collègues artistes ont organisé diverses manifestations pour lui rendre, de nouveau, hommage.
« La vie des morts, c’est de survivre dans le cœur des vivants », a écrit Cicéron. Béhanzin Théodore alias Kossi reste et restera toujours dans le cœur des filles et fils du Bénin. Le temps a évolué mais la douleur persiste. Dix ans après le décès de l’homme de théâtre, les souvenirs sont encore là. Comme si c’était hier. Et pour preuve, des milliers de personnes étaient sorties le 19 juin passé pour lui rendre les hommages dus à son rang. D’abord, une messe d’action de grâce a été dite en son honneur à l’Eglise St Michel de Cotonou. S’en est suivie une procession ayant suivi le trajet : Eglise St Michel-Hall des Arts- carrefour St Jean. Fleurs blanches en mains, tous chantaient et dansaient pour la mémoire de Théodore Béhanzin. De son vivant, l’artiste célébré, a été une icône dans l’univers artistique du Bénin. Homme de foi et dramaturge averti, il incarnait la renaissance du théâtre béninois. C’est un technicien, un professionnel de l’art scénique. Il ne serait donc pas inutile de l’immortaliser. C’est d’ailleurs la première intention de l’association ‘’Initiatives Gbadalissa’’ dirigée Eric Hector Hounkpè. Pour ce dernier, l’objectif de ce désir est d’éveiller suffisamment les consciences, surtout celles des autorités béninoises pour que le carrefour où Kossi est décédé soit enfin baptisé de son nom. La préoccupation de l’association « Initiatives Gbadalissa », le premier adjoint au Maire de Cotonou, M. Léhady Vinagnon Soglo la partage bien. Il l’a montré en ces termes : « Je rendrai compte aux conseillers communaux. Je me battrai pour que ce carrefour soit baptisé ‘’carrefour Kossi ». Pour rappel, le samedi 19 juin 2004, aux environs de 14 heures, sur le carrefour St Jean à Cotonou, alors qu’il venait de terminer la répétition au Hall des Arts, Théodore Béhanzin est ramassé violemment par un camion double-remorque. Il rend l’âme sur les lieux de l’accident laissant amis et parents.
