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Le centre Artisk Africa a abrité le samedi 04 juin 2016 l’Acte 7 des Rencontres Mensuelles de la Culture. Les échanges se sont déroulés autours du thème : « Industries culturelles et créatives : potentialités en terme d’emplois dans le contexte du Bénin

« Le Bénin n’a de chance que par sa culture ». C’est ce qui ressort des différents échanges de l’Acte 7 des rencontres mensuelles de la culture. Cette rencontre a également été l’occasion de mettre en exergue l’apport de la culture sur l’économie en général à travers les filières culturelles (apport direct) ou à travers les autres filières qui font appel à la créativité (apport indirect).

William Codjo, consultant indépendant en culture et développement et Ousmane Allédji

William Codjo, consultant indépendant en culture et développement. Copyright: Tognidaho

William Codjo, consultant indépendant en culture et développement. Copyright: Tognidaho

entrepreneur culturel et Directeur fondateur de « Artistik Africa », ont été unanimes sur le fait que le Bénin regorge de nombreuses richesses culturelles exploitables. Ils déplorent par contre l’inexploitation ou la mauvaise gestion de ces richesses.

En raison du fait que les populations béninoises ne considèrent et ne valorisent pas ce patrimoine culturel. Une situation qui s’explique par le manque criard et criant de moyens pour accompagner les initiatives culturelles. Pour les conférenciers, l’environnement béninois n’est juste pas favorable à l’épanouissement de la culture.

Il est essentiel de noter que le produit culturel permet d’éduquer, de divertir et de créer de la richesse. Une richesse qui ne peut être exploitable que si les acteurs culturels, les gouvernants et les populations sont prêts à mettre tout en œuvre pour y parvenir.

Ousmane Allédji entrepreneur culturel et Directeur fondateur de « Artistik Africa ». Copyright: Tognidaho

Ousmane Allédji entrepreneur culturel et Directeur fondateur de « Artistik Africa ». Copyright: Tognidaho

C’est donc un impératif de créer un dynamisme autour du patrimoine béninois afin de le booster et d’en faire une valeur sûre de développement. Selon William Codjo, les filières culturelles constituent une chaîne de valeur et il est, à cet effet, important d’identifier et de renforcer ces maillons faibles pour faire de la culture béninoise un bien économique.

Ousmane Allédji a exhorté la jeunesse du Bénin à être une « semence prospère » et à apprendre à transmettre le virus de la culture en s’invitant aux différentes prestations culturelles.

L’Acte 7 des rencontres mensuelles de la culture a également été l’occasion pour Ousmane Alédji, directeur fondateur de Artistik Africa de dénoncer les statistiques annoncées par le conseil des ministres sur l’apport de la culture sur l’économie béninoise. Pour lui, cet acte est un prétexte pour démontrer que la culture béninoise est un secteur insignifiant. Il demande à avoir les preuves de ces statistiques et exhorte les hommes des médias á faire des investigations et à exiger des preuves.

Inès KOUAGOU (Collaboration)

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