Le bilan du festival Migration édition 2015 est satisfaisant. Le Fondateur de l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin (EITB) et Directeur de l’événement, Alougbine Dine l’a indiqué à dekartcom le dimanche 1er février 2015 à l’hôtel « Beaurivage » de Porto- Novo.
Lisez dans les lignes qui suivent l’entretien qu’il nous a accordé
Dekartcom : Faites – nous un bilan du festival Migration, monsieur le directeur.
Alougbine Dine : Le bilan est positif parce que le festival vise à présenter tous les étudiants de l’école à leurs pays respectifs, la presse, les professionnels de la sous- région. Il s’agit de leur faire vivre l’expérience de terrain après leur formation. On veut leur faire connaître la sous- région qui constitue leur marché. Et sur ce point, je crois, on a réussi.
La chose la plus réussie, c’est qu’ils ont joué à beaucoup de publics, beaucoup de représentations. Dans une formation, quand on fait plus de soixante représentations de spectacles, c’est un challenge, un pari gagné. Rares sont les écoles du monde qui font cela. La promotion Aimé Césaire va vers la centaine. Je frotte les mains, le pari est gagné.
Quels sont les spectacles qui ont été joués au cours du festival ?
Il y a plusieurs spectacles… A la poursuite du temps, la Secrétaire particulière, Roberto Zucco, Abikou etc. On a mis l’accent sur A la poursuite du temps parce que c’est un spectacle qui s’adresse beaucoup plus à un public populaire. Et notre objectif, c’est d’atteindre ce public- là.
Les pays parcourus
Le Togo, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, le Niger, le Ghana et le Bénin.
Les étudiants, ils deviennent quoi après Migration ?
Ils sont complètement libres. On devient des collègues.
La prochaine édition, c’est pour quand ?
Ce serait avec la prochaine promotion de l’école. Mais nous aimerions que cela devienne annuel. Pour plus de réussite, nous allons faire jouer les étudiants dès la première année.
Je vous remercie
Réalisation : Esckil AGBO