Les travaux de la commémoration des 70 ans de l’Institut international de théâtre ont commencé ce 22 septembre 2018 à Ouagadougou. Parmi les ateliers au programme, il y a la danse et la création chorégraphique. C’est Seydou Boro, une des icônes de la danse chorégraphique africaine qui a assuré cet atelier pratique. Pour un début, il a, durant une demi-journée, appris les B.A. BA de la danse chorégraphiques à des étudiants venus de divers horizons.
Pas de danse ; Enchainement ; mouvement du corps répété. C’est la substance de l’exercice que le chorégraphe Seydou Boro a soumis à ses étudiants. Un groupe pluridisciplinaire composé aussi bien de danseurs que de comédiens, voire de novices. Au cours d’une séance de trois heures de travail, l’étudiante de l’université Ouaga II, Sheila Dramé, ne regrette pas de s’être inscrite pour cet atelier : « Je suis très satisfaite, pour un début c’est bon », affirme-t-elle.
Selon le cofondateur du Centre de développement chorégraphique, la séance de ce matin a consisté à voir l’état des corps afin de voir leur mobilité. Pour Seydou Boro, c’est dans le but de permettre à ces artistes de pouvoir « s’enrichir des valeurs de nos danses et par la suite s’ouvrir sur le monde ».
« Aujourd’hui on a appris beaucoup de choses. Je connais Seydou Boro depuis longtemps, mais c’est ma première fois d’apprendre auprès de lui. Il fait partie des gens qui ont beaucoup œuvré à la promotion de la danse africaine, donc ça me fait plaisir de le rencontrer et de danser avec lui », confie le danseur togolais, Tété Agbodan qui n’a pas caché ses sentiments d’émerveillement.
Ces danseurs viennent entre autres du Bénin, du Ghana, du Togo et du Burkina Faso. Cet atelier de danse chorégraphique se déroule tous les matins et ce, jusqu’au 26 septembre prochain.
Issa BEBANE / Ouaga 2018
