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Entrepreneuriat Culturel Créatif : Le Bénin tient un séminaire international en décembre

Tiamiou Akponné

Les 05, 06 et 07 décembre 2016, va se tenir à Cotonou, précisément dans les murs de l’hôtel Sossa, la première édition du Séminaire International sur l’Entrepreneuriat Culturel et Créatif. Il s’agit d’une initiative de l’Institut de Stratégie et de Pédagogie en Entrepreneuriat (ISPE- LE DECLIC), laquelle convie en terre béninoise trois experts franco- canadiens de l’Université de Montréal. Le porteur de ce projet, Dr Tiamiou Akponné annonce les grandes lignes de l’atelier à travers cet entretien qu’il a accordé au site dekartcom.net.

Lisez …

Dekartcom : Docteur Akponné, veuillez – vous présenter plus largement à nos lecteurs
Dr Tiamiou Akponné : Je suis Tiamiou Akponné, ancien diplômé en Coopération et gestion culturelle internationale de l’Université de Barcelone, et titulaire d’une thèse de doctorat en Environnement Santé et Développement, avec comme spécialité, l’entrepreneuriat écologique. Je suis également le fondateur de l’Institut de Stratégie et de Pédagogie en Entrepreneuriat (ISPE- LE DECLIC).

Vous êtes dans les préparatifs d’un séminaire sur l’entrepreneuriat culturel et créatif. Parlez- nous – en…
L’initiative d’organiser au Bénin pour la première fois l’atelier sur l’entrepreneuriat culturel et créatif est partie d’une remarque qui est évidente pour tout le monde. L’Afrique est riche de sa culture. Nous même Africains, nous l’ignorons pendant que cette culture sert de tremplin à beaucoup d’étrangers. Nous sommes – là, propriétaires de cette culture, notre patrimoine commun. Mais nous ne faisons pas grand- chose pour en profiter.

Nous voyageons beaucoup et nous voyons ce que les autres, les Chinois, les Européens, les Américains font de leur culture. Au Nigéria, la communauté yoruba est faite de sa culture. C’est ce constat qui nous a poussé à négocier avec des sociétés où la culture constitue de véritables industries. Nous avons négocié avec l’université de Montréal au Canada, plus précisément, avec son Pôle Entrepreneuriat Culturel et Créatif qui a accepté venir donner en quelques jours à nos compatriotes les éléments essentiels et concrets pour installer et bien gérer une entreprise culturelle et créative, les clés qui permettent aux entrepreneurs culturels de se développer, aux porteurs d’idées créatives d’entreprise de s’épanouir, de gagner leur vie avec cette activité entrepreneuriale.

En termes claires, un atelier qui sera axé sur des cas pratiques : est- ce que c’est de cela qu’il s’agit ?
Nous voudrions donner des armes concrètes, des clés essentielles pour une bonne gestion d’une entreprise culturelle. C’est pourquoi, nous mettons l’accent sur le nombre de participants. C’est un atelier et non une conférence. Donc, les places sont très limitées. Nous aurons au plus trente personnes pour que cela permette aux animateurs de mesurer l’impact de leurs communications. Les participants auront l’essentiel des outils de création et de gestion d’une entreprise culturelle et créative.

Chacun d’eux sortira avec un plan bien élaboré de création de son entreprise et nous mettrons en réseau tous les participants à cet atelier avec les réseaux canadiens, européens, américains, en matière d’entrepreneuriat culturel et créatif.

Qui peut participer à ce séminaire ?
Le séminaire est ouvert à toute personne motivée par la culture et l’art, détentrice d’idées de création d’une entreprise culturelle et créative. En plus des porteurs de projets d’entreprises, nous attendons les entrepreneurs culturels, c’est- à dire, ceux – là qui sont dans le domaine de la gestion culturelle, ceux qui se peinent et qui ne connaissent pas la croissance dans ce domaine qu’ils ont embrassé. Il y a aussi les collectivités locales et décentralisées qui sont attendues, les cadres des mairies…

Y –a-t- il un prix à payer ?
C’est une formation à la carte, c’est réservé à l’élite. Les entrepreneurs culturels, individuellement payeront 180.000 FCFA et les collectivités locales décentralisées, 200.000 FCFA.

Un mot pour conclure
J’encourage la jeunesse béninoise qui selon moi est une jeunesse chanceuse. Tout n’est pas perdu. Nous sommes solidaires avec cette jeunesse. C’est fort de cela que nous avons créé l’Institut de Stratégie et de Pédagogie en Entrepreneuriat. Il a pour mission d’étudier et de rechercher dans tous les domaines de la vie économique les voies et moyens pour vaincre la fatalité.

Réalisation : Esckil AGBO

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