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Elle a rencontré la presse, au centre culturel camerounais de Yaoundé le mercredi 11 janvier 2017 pour échanger sur sa carrière et sa nomination comme Ambassadrice de bonne volonté à la Francophonie. Elle, c’est Kareyce Fotso.
Le comité international de la francophonie (CIF) a décidé d’élever l’artiste Kareyce Fotso au rang d’Ambassadrice de bonne volonté des 8èmes jeux qui se tiendront du 21 au 31 juillet 2017 à Abidjan. A travers cela, la carrière artistique de cette chanteuse camerounaise connait un succès fulgurant et retentissant. Grâce à la force de travail, une discipline de vie exemplaire et un pointillisme dans ses notes et ses cordes musicales, la médaillée d’argent des jeux de la francophonie à Beyrouth est en elle seule tout un talent.
C’est avec une chanson tirée de son répertoire varié et riche que la chanteuse a ouvert cette rencontre avec les hommes des médias. Moment de patriotisme partagé entre la star et les journalistes présents. Artiste orfèvre, talent pluriel, la chanteuse et guitariste née le 1er février 1977 se définit comme une métisse culturelle. Kareyce Fotso c’est le Cameroun même. Elle a façonné sa chanson à l’aide des cultures qui l’ont influencée. Révélée en 2009 lors de la finale des prix découvertes RFI qu’elle remporta la même année avec la médaille d’argent aux jeux de la francophonie a Beyrouth, avec le titre « Pac-ler française ». La princesse de la Mifi continue de s’imposer sur la scène camerounaise et africaine. Un parcours dès lors très prometteur si l’on juge la qualité de ses prestations dans les différents festivals et événements où elle a eu à participer à travers le monde.
Reconnaissance nationale
Artiste engagée dans la lutte pour l’environnement, la tolérance, les meilleures conditions de vie pour la femme, l’unité, mais aussi la sauvegarde et la promotion des cultures traditionnelles, Kareyce Fotso a à son actif plusieurs festivals, et prix gagnés. Elle a été au cœur de nombreuses tournées européennes où à chaque prestation, elle a tout simplement émerveillé le public.
L’artiste muse de la chanson camerounaise est le spécimen de femme déterminée, jusqu’au-boutiste qui ne cesse de braver au quotidien tous les challenges pour se hisser au firmament. Une dame qui assume son coté féministe encré dans la tradition de ses ancêtres.
Elle a profité de cet événement pour exhorter les autres artistes camerounais présents dans la salle qui participeront aux jeux de la francophonie à Abidjan à plus d’ardeur et d’abnégation dans le travail.
Au cours de cette conférence de presse, le Ministre des Arts et de la culture présent dans la salle en a profité pour féliciter l’artiste et lui remettre sa Médaille de chevalier de l’ordre de la valeur, une reconnaissance de l’état qui lui a été décernée lors du festival des arts et de la culture qui s’est tenu à Yaoundé au mois de novembre 2016.
Edithe Valerie Nguekam– Correspondante Dekartcom, Cameroun
