Expo photo: SENSUALITE de Dâh Photography

BIOGRAPHIE

Audace T. AZIAKOU voit  le jour à Cotonou, au Bénin. Elevé par sa mère, il grandit avec sa petite sœur dans le quartier d’Akpakpa (Cotonou). Au cours de son enfance, le jeune garçon calme et passionné par les travaux manuels, aime à se lancer des défis, cherche à comprendre le mode de fonctionnement des appareils électroniques, démonte et assemble de nouveau, les pièces de ces mêmes machines. A la même période, il s’intéresse à l’installation des ampoules domestiques et au branchement des appareils électroménagers. A l’adolescence, il se met à se servir de la Nikon de son père. Avec un tel appareil, il fige sur  ses premières pellicules, des objets inanimés, et saisit assez vite, la portée communicante que revêt un tel appareil. Il ne s’en débarrassera plus.

Au fil des ans, il ne cesse de mélanger sa passion pour la régie, à la photographie. Un tel métissage réussi, et son acharnement au travail lui vaudront de se faire repérer en 2009 par Fidèle Dossou, fondateur de « Premiers Pas », un label de  music et de promotion de la culture. Il s’y retrouve assez vite régisseur en chef. Et commence à ce titre, à installer sur de petits espaces lors de représentations publiques, des matériels scéniques tout en s’occupant de la gestion sonore et des lumières, lors des événements culturels, de concerts et autres shows mémorables, il s’occupe de la lumière des salles de spectacle, ainsi que du tournage des vidéoclips d’artistes locaux. En 2011, le jeune Audace se fait embaucher par Superman Energy, un des cabinets de télécommunication qui met en place les installations de l’entreprise MTN-Bénin où il devient au bout de quelques mois le chef technique.

Ingénieur en chef du son et de la lumière, il se retrouve en 2013 au sein du projet dénommé « Un espace pour la culture », qui vise la promotion culturelle au Bénin. Bientôt, il se fait encore former par les régisseurs de l’Institut Français de Cotonou. Ce qui lui permettra de s’occuper de  la régie des concerts d’artistes réputés tels que Claudine François, Jah Baba, Angélique Kidjo ou encore le groupe Gangbé Brass Band etc.

Son travail de régisseur lumière n’est pas que cantonné aux spectacles musicaux. Ainsi, il lui est aussi fait appel lors de vernissages ou de représentations scéniques comme le conte théâtralisé « Danxomê-xo » mis en scène par Patrice TOTON, les pièces de théâtre « Misère », « Sossoumassede »,  ou encore « La sirène tricolore » …

Toutes ces expériences dans le domaine du son et de la lumière, lui permettent de nourrir sa carrière de photographe professionnel. Travaillant d’arrache-pied, il s’élève par échelons, ce qui lui vaut d’intervenir avec sa Canon, sur les deux éditions du festival de graffiti Regraff, en 2012 et 2013. Ses images y relateront la performance des artistes plasticiens que sont Marius DANSOU, Schadrac  AISSO, Benjamin DEGUENON à l’institut français du Bénin…Des Expositions de Dominique ZINKPE, ou encore il figera avec son même appareil photo, quelques moments-clés de la restitution de la Biennale  Dakart 2014.
Le jeune photographe qui pense qu’il n’y a « point de photo sans la lumière, car la prise de bonnes images est tributaire de la maîtrise de cette dernière », il participe à la réalisation photographique du document « Un espace pour la culture », écrit par Caroline DE LA PORTE DES VAUX.  Il poursuit sa carrière en collaboration avec l’agence de communication et de promotion culturelle Dekartcom.net, participe également à l’atelier de photographie (workshop) organisé par la belge Paola  PELLLZZARI sur Cotonou Couleurs Jazz édition 2014.

Désireux d’acquérir une dimension exceptionnelle, il s’impose de nouveaux thèmes sur lesquels il planche. C’est ainsi que sur  « L’Afrique », il réalise des œuvres qui mettent en relief le lien unissant  le continent noir à l’Occident. Dans « L’Africaine sensuelle », le jeune photographe immortalise la nudité de la gent féminine noire, tout en révélant toute sa beauté et sa splendeur corporelle.

Trouvant que le continent berceau de l’humanité a encore d’énormes choses à vendre au monde, notamment sur le plan de la photographie, il lance sa société d’images, Dâh Photography. Dâh qui signifie roi en langue fon, l’idiome principal du Bénin. Un souverain est né.