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Concert Batàkora à l’Institut français du Bénin: Jah Baba et Ablaye Cissoko prêts pour le spectacle du samedi

De la gauche vers la droite Ablaye Cissoko et Jah Baba

Jah Baba et Ablaye Cissoko et leurs groupes sont en résidence de création de puis une dizaine de jours à Africa Sound City à Cotonou. Le concert en duo de ces deux grands artistes de la musique africaine en guise d’une restitution de ce projet particulier de rencontre des cultures est prévu pour samedi 22 février 2020 à l’Institut français du Bénin à Cotonou, à partir de 20h30. Dans une interview à travers laquelle il nous explique le projet, Jah Baba affirme, après la répétition du jeudi 20 février, qu’ils sont déjà « prêts pour faire le show ».

Vous recevez depuis quelques jours, Ablaye Cissoko. C’est dans quel cadre?
Effectivement, je reçois avec mon groupe, Ablaye Cissoko. C’est dans le cadre d’une résidence artistique née à partir d’une idée que Ablaye a eu lors qu’il était venu ici à Cotonou il y a deux ans. Il m’a vu sur scène. Il a dit ‘’ ta musique me plait, ton instrument que tu utilises, ton univers musical est tellement riche; j’ai bien envie d’explorer ça”. On devrait le faire depuis deux ans mais après il y a eu un silence. Comme Ablaye tient à cela, il a rappelé il y a quelques semaines. On a proposé l’idée à l’Institut français qui soutient ce projet que j’ai appelé Batàkora.

De quoi s’agit-t-il?
Il s’agit essentiellement de deux instruments traditionnels sud-sud qui ont des histoires tellement riches et particulières. C’est donc la fusion de deux instruments, la Kora et le Batà. Nous allons donner le concert du produit à l’Institut français samedi prochain à partir de 20h30.

En quoi a consisté la résidence dont vous annoncez le concert pour samedi?
La résidence en question, c’est la création d’une synthèse de musique, la musique mandingue, la musique béninoise. On a parcouru d’autres univers musicaux d’autres pays mais le noyau, c’est le Batà et la Kora.

Mais à votre répétition, d’autres instruments forts de percussions africaines interviennent.
On ne va pas jouer que du batà et de la kora pendant une ou deux heures. Puisque nous sommes dans une Afrique qui est tellement riche et surtout au Bénin avec énormément de choses, on a commencé par inviter d’autres instruments, d’autres sonorités pour pouvoir meubler de telle sorte que ça fasse un parquet consistant. C’est par exemple le cas du balafon, le pahounwhlè, les castagnettes et le gong qui sont déjà dans le projet. Ça veut dire que c’est ouvert.

Pourquoi des amoureux de la musique devraient choisir votre concert au détriment d’un autre spectacle samedi prochain?
La première chose, c’est qu’ils n’ont jamais vu le batà et laKora ensemble. Deuxième chose, ils n’ont jamais vu Ablaye Cissoko et Jah Baba ensemble sur scène. Plus, ce qu’ils ne savent pas, c’est le produit que ces deux monsieurs, ces deux instruments, ces musiques et cultures ensemble va donner. Pour découvrir tout cela, pour ne pas regretter, il faut venir au concert.

Vous êtes prêts à votre niveau?
Absolument. On est prêt par rapport au chemin parcouru, par rapport au premier objectif. Vous avez vu comment ça s’est joué tout à l’heure. Nous, on est déjà prêt pour faire le show.

Blaise Ahouansè

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