La Nuit blanche se poursuit à l’Institut Français de Cotonou. Après le vernissage de Dominique Kouas, place est offerte aux performances. C’est une série de performances qui se déroulent simultanément. Sous la paillotte, les Français Anna Kurtycs et Rudec se livrent à la gravure sur toile. Remy Samuz, dans le jardin de l’institut s’évertue à faire des araignées à l’aide de fil de fer. Quant à Marius Dansou, il a choisi de dresser aux uns et aux autres un tapis rouge humain.

Approché, ce dernier explique : « le tapis rouge humain, j’ai eu cette idée parce que je me suis demandé pourquoi il y a une différence entre les hommes. Pourquoi on dresse de tapis rouge pour certaines personnes et pour d’autres non. Je veux en fait parler d’égalité. C’est une manière pour voir si les gens vont marcher la dessus. Vous avez constaté comme moi que certains ont marché sur ça. C’est également pour dire que dans la vie, on ne fait que se piétiner. »
Esckil AGBO