Plusieurs artistes contemporains, africains et européens sont en création spontanée, et ce, devant le public depuis quelques heures à l’Institut Français de Cotonou. Ils improvisent, ils démontrent et ils éduquent. C’est l’heure des performances. Nous sommes bien sûr à la troisième édition de la Nuit Blanche.
Suivez nos pas…
La troisième édition de la Nuit blanche à Cotonou se veut une tribune pour mieux saisir l’enjeu climatique. Ceci en prélude à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques en décembre prochain à Paris.
Ainsi, artistes- plasticiens, grapheur, sculpteurs, vidéastes… sont déployés, tels des soldats, pour adresser au public, des messages pour cette fin.
A la performance murale, on note Sébastien Colson, Sincelor La Brosse, Pasacal Garnier. A la sculpture, le Béninois Sébastien Boko, a érigé son atelier au cœur de l’institut.
Quant à Kifouly, artiste plasticien et performeur, suivant le thème central de cette soirée

a rendu l’art plus universel et plus simple. Pour dénoncer les méfaits de la pollution sur l’environnement, il représente le fait dans sa réalité la plus expressive. L’artiste s’étend dans un max de tas d’ordures. Ordure ménagère contenant des déchets non dégradable et dégradable, odeur nauséabonde, l’artiste y a pris siège. Le corps couvert de drapeaux de plusieurs nations africaines et européennes et des grandes institutions du monde.
Kifouly, par cette performance, interpelle la responsabilité des uns et des autres sur la gestion des ordures ménagères. Il s’avère donc important que les dirigeants jouent leur partition en mettant en œuvre des stratégies de gestion des ordures dans une finalité hygiénique et économique et.
Car, disait-il «dans l’ordure il y a de l’or dure »
Daniela TODEDJRAPOU (Stg)