La sixième édition du festival Effet Graff qu’organise l’association Assart s’est ouverte ce vendredi 21 février 2020 pour parcourir des villes comme Cotonou, Dassa et Parakou jusqu’au 3 mars prochain autour du thème « Afrique horizon 2050 ».
L’association Assart installe son quartier général d’art urbain ce vendredi 21 février 2020 à Cotonou non loin du carrefour Ocbn à Zongo. C’est pour la sixième édition de son festival Effet Graff. C’est un projet sur les cultures africaines pour reprendre possession de l’histoire de l’Afrique et se projeter dans le futur. Le festival est parti de l’idée de rendre hommage aux héros qui ont marqués l’histoire du Bénin, de l’Afrique et du monde, à en croire MR Stone. «Effet Graff défend le graffiti africain, le graffiti qui porte nos marques, notre identité. C’est cela le leitmotiv du festival », a expliqué le graffeur béninois Dr Mario lors de la conférence de presse jeudi 20 février 2020 à l’Institut français du Bénin à Cotonou. « Effet Graff est la première tournée de Graffiti qui se déploie dans plusieurs localités du Bénin pour sensibiliser et promouvoir auprès du public l’art urbain et en particulier le graffiti ; participer au développement des cultures urbaines par le biais du grattifi ».
De Cotonou, la 6ème édition va embrasser d’autres villes dont Dassa et Parakou avec des graffeurs du Bénin, de la France, du Sénégal, du Togo, de la Suisse et de la Belgique. Entre autres, à Cotonou, ils vont prendre possession de 950 mètres de mur depuis le carrefour Ocbn pour s’exprimer autour du thème « Afrique horizon 2050 ». L’ambition de ce festival étant aussi de faire des murs du Bénin des musées à ciel ouvert. «Il y a des murs, il y a moyen de s’exprimer et même de vivre ; il y a une réelle économie qui se développement autour de cet art », affirme Hmi venu de la Belgique. Il est heureux de participer à cette messe du graffiti en Afrique. C’est pour lui, un retour à la terre natale de sa passion. « Pour moi, c’était légitime de revenir en Afrique qui est la terre mère du graffiti, du hip-hop,… Et bien sûr, on ne peut pas échapper à la culture de l’Afrique et son impact sur le monde. », soutient-t-il.
Effet Graff, c’est aussi d’autres activités. Sur le village du festival par exemple à quelques mètres du carrefour Ocbn à Cotonou et les autres sites, il est prévu des conférences débats ; des formations en digital painting, light painting, dessin et graffiti ; des ateliers musique et danse ; du customisation voiture et des performances artistiques ; du tourisme, etc. C’est ouvert à toute catégorie de public.
Blaise Ahouansè