Dans le cadre de la 2ième édition du festival « Fidjros Graff », le collectif « Pamoja »en collaboration avec l’association « Africa one crew » a organisé un stage de 2 jours à l’endroit des écoliers du complexe scolaire de Fidjrossè-Kpota à Cotonou. Tenu du samedi 8 au dimanche 9 décembre 2018, ce stage a permis aux enfants de prendre connaissance de l’art qu’est le graffiti.
Travailler avec des initiatives locales en vue de promouvoir des talents du continent africain dans les domaines de l’art, de la culture et du sport. C’est la raison d’être du collectif « Pamoja » (ensemble en Swahili), constitué de la Franco-ghanéenne Rébecca Osei-Baidou, de l’Anglo-congolaise Coralie Rose et de la Béninoise Sadiath Aminou. En commun accord avec l’association« Africa one crew », ce collectif a organisé 2 jours de stage en graffiti, au profit des écoliers du complexe scolaire de Fidjrossè-Kpota les samedi 8 et dimanche 9 décembre 2018 à Cotonou.
Inscrit dans le cadre de la 2ième édition du festival« Fidjros Graff », ce stage a permis aux écoliers de prendre connaissance non seulement de ce qu’est le graffiti mais aussi des attitudes à adopter pour un environnement sain. Des cours théoriques sur les différents styles de cet art, le tag et le lettrage, des échanges autour du thème : « La planète, ma maison », ainsi que des exercices pratiques ont meublé ces 2 jours de stage.
A l’issu de la première journée déjà, participants et organisateurs se réjouissent. « Je ne connaissais pas ce qu’on appelle le graffiti. Mais maintenant je sais et je peux le faire seul » a confié Gratien Gangbè, l’un des 15 écoliers retenus pour la phase pratique. Tout comme lui, les trois femmes du collectif « Pamoja » se réjouissent de la concrétisation de ce projet. Selon Rébecca Osei-Baidou, le but visé avec la création de ce collectif est de révéler l’autre visage de l’Afrique à travers ses talents.
Des témoignages de ces jeunes femmes, vivant chacune sur différents continents, il ressort que plusieurs personnes de par le monde ont contribué à l’effectivité de cette initiative. A en croire les propos de Sadiath Aminou, que ce soit d’Europe, d’Amérique ou d’Afrique, tout le monde a voulu s’investir soit en moyens techniques soit financiers. « Au Bénin on a eu le soutien d’artistes dont Yanick Folly, Marius Dansou ainsi que des partenaires comme l’Agence Dekart, qui nous ont facilité la tâche », fait-elle remarquer.
Pour Coralie Rose le résultant obtenu au Bénin est encourageant. Elle promet d’ailleurs, au nom de ses associées, continuer avec des initiatives similaires davantage focalisées sur les filles pour le compte d’autres pays africains.
Rappelons que le projet est né d’une fortuite rencontre entre les filles de « Pamoja » et Seencelor, l’un des initiateur du festival « Fidjros Graff », en mai dernier lors de la biennale de Dak’art au Sénégal.
Inès Fèliho
