Le festival Migration, depuis le samedi 24 janvier dernier, s’est installé à Porto- Novo et à Parakou. Après l’étape de Cotonou, les étudiants de la promotion Aimé Césaire de l’Ecole Internationale de théâtre du Bénin (EITB) ont pris siège dans ces deux grandes villes pour environ une semaine de spectacles sans répit.
C’est au lycée Béhanzin à Porto- Novo qu’ils ont ouvert la série de spectacles pour le compte de cette deuxième et dernière partie du festival Migration, étape du Bénin. Dans la matinée de ce samedi les apprenants de l’ex – lycée Victor Ballot ont revisité l’histoire du commerce triangulaire via la pièce A la poursuite du temps, une écriture et mise en scène d’Alougbine Dine.
Dans l’après- midi, ce sont les pensionnaires du complexe scolaire La rosette qui ont eu droit à la représentation. A travers mimes et gestes, les comédiens sur scène ont fait à ces apprenants le cours sur la traite négrière. Et la leçon est apprise. De manière ludique, les élèves de l’un des plus prestigieux

établissements scolaires privés de Porto- Novo ont étudié le cours sur la colonisation de l’Afrique noire. C’est beau !, s’est exclamé la directrice, Mme Sidonie Yèmadjako.
Le bus du festival Migration ne s’est pas arrêté à Porto- Novo. Il a continué son chemin et a atterri ce dimanche 25 janvier à Parakou. Dans la cité des Kobourou, l’équipe de l’EITB va parcourir entre autres, le collège catholique Les Hibiscus, le lycée des jeunes filles de Guèma, l’école primaire Albarika, le complexe scolaire Le lauréat et l’université de la ville. Ce serait du lundi 26 au mercredi 28 janvier.
Les jeunes comédiens seront de nouveau à Porto- Novo, les jeudi 29 et vendredi 30 janvier où ils joueront au CEG de Djègan – Kpèvi, à l’EPP de Foun- foun Tokpa.
Esckil AGBO