Le journaliste culturel, Franck Raoul PEDRO a procédé le week-end dernier, à l’organisation d’un atelier de formation des artistes béninois, sur «L’importance de s’inspirer du patrimoine pour la conception de leurs œuvres artistiques». Tenu au siège du Fitheb à Cotonou, cet atelier a officiellement été lancé par Eric Totah, Secrétaire général du ministère de la culture, représentant à l’occasion, le ministre Jean Michel Abimbola.
Initié par le journaliste culturel Franck Raoul PEDRO, l’atelier de formation et de sensibilisation des artistes béninois sur « L’importance de s’inspirer du patrimoine pour la conception des œuvres artistiques a réuni au siège du Fitheb, une trentaine d’artistes, plasticiens, musiciens, chanteurs, comédiens, réalisateurs et hommes de culture. Initié pour réfléchir à la problématique de l’identité culturelle des œuvres de l’esprit des créateurs béninois, cet atelier a été animé par l’éminent journaliste, Pascal Zantou qui de façon très délicate a abordé avec les participants, toutes les subtilités liées à la question.
Selon lui, le recours au patrimoine pour la conception de leurs œuvres, reste aujourd’hui l’ultime opportunité offerte aux artistes béninois afin d’exister et de s’imposer sur le marché mondial de l’art et de la culture très concurrencé de nos jours. Pour le communicateur, l’enjeu est de taille, et l’initiative du jeune journaliste, franck Raoul PEDRO est salutaire et mérite l’adhésion de tous les artistes du Bénin.
Pour Eric Totah, représentant du ministre de la culture à cet atelier, il est heureux que cette question suscite une réflexion. «Dans tous les secteurs, l’amateurisme doit céder la place à un professionnalisme de plus en plus exigent sur un marché de production très compétitif. Le monde dans lequel nous sommes aujourd’hui appelle une mutation de l’offre et de la demande dont la nécessité pour vous artistes, acteurs culturels de vous efforcé à améliorer la qualité des prestations techniques offertes sur un marché international devenu très exigeant» déclare le représentant du ministre aux participants à l’atelier.
Donner la priorité à la sauvegarde du patrimoine culturel du Bénin
Aux dires de Eric Totah, il est de nos jours inadmissible d’envisager une politique nationale de développement sans donner la priorité à la sauvegarde et la protection du patrimoine culturel. Le faire, selon lui, serait, condamné les populations à vivre sans mémoire et hypothéquer leur avenir de façon irrémédiable.» Dira le secrétaire général du ministère de la culture, car pour lui, « L’histoire des peuples enseigne que tout développement véritable passe par la sauvegarde, la conservation et la promotion du patrimoine culturel, mémoire indestructible du peuple et ciment de son unité ».
Plus loin, le représentant du ministre expliquera, que «Le tissu patrimonial béninois, de façon synthétique est constitué d’une grande diversité de musées, monuments et sites de référence et de genres oraux divers dont certains ont été élevées au rang de biens du patrimoine universel en raison de leur valeur patrimoniale exceptionnelle.»
Saluant donc l’initiative de l’organisateur de l’atelier, qui vise à inscrire le Bénin dans cette dynamique, Eric Totah estime qu’il s’agit d’une démarche importante qui contribue au renforcement d’une politique de promotion de l’excellence et de la valorisation du patrimoine du Bénin.
Pour Franck Raoul PEDRO, promoteur de l’atelier, l’initiative vise à sensibiliser tous les acteurs culturels et animateurs de la vie culturelle et artistique à concilier et puiser leurs inspirations dans leur patrimoine si riche et varié afin de donner une identité et des repères aux créations dans le dialogue interculturel nécessaire qui appelle à une mobilisation universelle.
« Je suis heureux de l’engouement qu’a suscité l’initiative chez les créateurs d’œuvres de l’esprit, et je les rassure qu’il y aura d’autres occasions afin de susciter encore plus d’engouement et aboutir à un changement de comportement». Rendu possible par le soutien du Fonds d’aide à la culture, cet atelier aura eu le mérite de poser le débat et d’attirer l’attention sur une question très importante dans l’élaboration des stratégies de promotion de la culture béninoise.
Sacré entre autres, meilleur journaliste culturel du Bénin en 2012, le journaliste Franck Raoul PEDRO, soucieux de la sauvegarde et de la promotion du patrimoine culturel de son pays, n’entend pas s’arrêter en un si bon chemin. Il annonce déjà, de nombreuses autres actions qui l’aideront à faire entendre raison pour le triomphe de la culture béninoise et à son meilleur positionnement sur le marché de l’art mondial.