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2021 : L’Institut français du Bénin ouvre les concerts avec le choc Segun Ola # Lando

Segun Ola

C’est reparti pour la saison 2021 des concerts à l’Institut français du Bénin à Cotonou. L’Ifb a trouvé une belle manière pour effectuer cette rentrée le soir du samedi 30 janvier dernier en offrant la scène du théâtre de verdure à deux artistes béninois fous du reggae et de l’afrobeat. Segun Ola et Lando.

Les premières notes musicales de la soirée à 20h 51 sont de Lando et de son groupe Dodo Band. Le ‘’rasta-reggaeman’’ est arrivé dans un instrumental vivant de son staff de six musiciens jeunes mais adultes dans le maniement du langage musical sur les claviers, cordes, tambours et pistons. Une quarantaine de minutes durant, Lando a fait vivre

Lando

sa couleur de reggae qui le distingue. Son répertoire de ce soir constitué en majorité des titres de son album « Fifa » aux couleurs africaines plonge le public dans un style à fond de reggae mais en navette entre rock, jazz, blues, world music, afro beat jusqu’à 21h 37. Le niveau de l’ambiance est bien déjà élevé surtout quand les deux cuivres posent leurs sections mais c’est sans compter que les minutes à suivre réservent plus de chaleur musicale.

A partir de 21h 45, Segun Ola et ses musiciens-choristes prennent le gouvernail de cette soirée musicale. L’artiste bercé dans la culture yorouba conduit le navire sur l’afro beat. On revit ici un artiste plein d’énergie. Quand il se saisit des tambours djembé et tumba en plus de son micro qui souffrent dans ses mains, c’est encore une autre chaleur. Il ne joue pas qu’avec les mains. Ses cheveux même jouent et résonnent comme le batteur du jazz l’aurait fait avec des brindilles sur la batterie.

C’est une soirée de retrouvailles de vieux compagnons des belles notes. Segun raconte que l’amitié Segun & Lando est une longue histoire. « Il y a 20 ans, on jouait dans les rues de Cotonou, on n’avait pas d’argent pour sortir d’album. C’est un grand plaisir de quitter la rue à la lumière », s’est réjoui Segun. Il est heureux de ce que dans leur carrière respective désormais professionnelle entamée depuis quelques années, ils se retrouvent, cette fois-ci pas dans la rue mais sur une grande scène sous les projecteurs. A 22h 37 au terminus, tout est réuni pour donner raison à Jérôme Tossavi, membre de l’équipe de l’Ifb, quand il déclarait dans son mot introductif de la soirée : « Ce soir, c’est un concert exceptionnel, c’est un concert unique. Ce concert, nous l’avons voulu très percutant ».

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