L’art Batik : un métier de patience et de minutie
19 décembre 2013Projection du film documentaire « Visages Cachés » de Pierre Delagrange.
20 décembre 2013L’artiste Gibril Sagbohan, fils de la vedette Sagbohan Danialou, décédé le jeudi 12 décembre a été inhumé hier jeudi 19 décembre à Porto- Novo. Ceci suite à un dernier hommage que ses parents, amis, et autorités en charge de la culture lui ont rendu à la maison internationale de la culture de la capitale.
Le ministre de la culture était en personne à la dernière cérémonie d’hommage à l’artiste. Dans son oraison funéraire, Jean – Michel Abimbola a extériorisé la douleur qu’a infligé le décès brutal et précoce de Gibril Sagbohan aux autorités béninoises notamment celles en charge de la culture. « Il y a –t-il une autre réalité si triste qu’un jeune artiste si talentueux perde la vie aussi brutalement ?», s’est demandé le ministre avant de rendre un suprême adieu au défunt. Quant au représentant des artistes, Bonaventure Dossou-Yovo, il a étalé le parcours combien de fois intéressant de la vedette. Selon ses explications, Gibril Sagbohan a commencé la musique, aux côtés de son géniteur à l’âge de 15 ans. En 2008, a-t-il souligné, l’illustre disparu a sorti son premier album intitulé « la relève ». Ceci pour matérialiser son désir de poursuivre l’œuvre de son père. Mais au-delà de la musique, Gibril Sagbohan, précise le porte – parole des artistes est un technicien agricole. Les amis de l’artiste, par la voix de Fabien Houenoudé lui ont aussi rendu leur dernier hommage. Il est revenu à Raïmi Sagbohan, jeune frère de défunt et représentant de la famille Sagbohan de remercier les artistes, parents et amis qui ont fait le déplacement. Suite à cela, cap est mis au domicile de Sagbohan Danialou pour la prière musulmane. S’en est suivi l’inhumation faite dans l’intimité familiale. Né en 1976, Gibril Sagbohan a déposé le tablier de la vie le jeudi 12 décembre dernier suite à une intoxication alimentaire. Il laisse derrière lui une veuve enceinte avec deux filles.
