Cinema Negre Festival _ Rencontres professionnelles : Le Bénin, premier sujet
28 juillet 2016
Trio Tériba: 10 ans d’existence, un bilan satisfaisant
29 juillet 2016

Cinema Negre Festival 2016 : Projection de Secours divin, un film sans suspense qui émeut

Projeté à la première édition du Festival International Cinéma Nègre, Secours divin, un film de Jean Luc Tohozin, vieux d’environ sept ans, lequel est réalisé par Christian Noukpo Whannou suscite émoi et interrogations.

C’est un long – métrage réalisé en trois parties. Mais les cinéphiles de la première édition de Cinema Negre Festival n’ont eu droit qu’aux deux premières.

Le scénario met en scène Abdias, un jeune homme nanti d’un doctorat en criminologie qui fait les frais des dérives de son géniteur, David. En effet, le père, fatigué de vivre dans la disette, sur conseil de l’un de ses ‘’copains’’ décide d’emprunter toutes les mesures possibles pour être à l’abri du besoin. L’homme intègre à cette fin un cercle occulte et fit plusieurs sacrifices humains. Résultat : il obtient ce qu’il voulait. Mais ses difficultés se ressuscitent le jour où le maître occulte lui exige son fils Abdias en sacrifice.

David s’y oppose catégoriquement et finit par trépasser dans un accident provoqué par son chef ésotérique. Son fils Abdias hérite, du coup des revers de ses pratiques. Il est désormais la proie facile du cercle. Intéressant film. Cependant, on y lit assez de couacs techniques.

Les faiblesses du film

La première partie, a-t-on constaté, plonge le cinéphile dans un ennui interminable. On y découvre des acteurs qui ne sont pas à la hauteur du jeu. « Pendant les cinquante premières minutes, le film n’est pas vécu».

Les plans dus à la bonne expressivité d’un film ont été peu ou pas du tout respectés à ce niveau. Pour le réalisateur, on note la pauvreté de plans. « On a fait de plans trop longs qui ont été jusqu’à 45 secondes. Ce n’est pas logique dans une fiction. On devait l’enrichir», regrette Christian Whannou Noukpo. En dehors de cela, analyse-t-il, « les trois unités à savoir l’unité de l’action, celles du temps et puis de l’espace n’ont pas été respectées. Pour un film qui s’étale sur 08 à 15 ans, il faut faire évoluer le visage des acteurs. Ce qui n’a pas été le cas. Il fallait donc contenter l’histoire dans un temps. »

Ces faiblesses dénotent, estime-t-on, entre autres des lacunes du scénario et l’insuffisance de moyens aussi bien en matériels, technique que financier. Il n’a pas été bien muri et manque de suspenses quand bien même l’histoire est attachante.

Cependant, lorsque vous finissez de regarder les trois parties du film, vous vous retrouvez dans une pluie d’émotions. Dans les dernières, les couacs constatés au niveau de la première ont été, sans doute, corrigés.

Esckil AGBO

Afropolitan présente le Afropolitan Nomad Festival Cotonou 2016. Ateliers, conférences, showcases. 15 au 20 Août 2016 à Cotonou Lobozounkpa, Torri

Afropolitan présente le Afropolitan Nomad Festival Cotonou 2016. Ateliers, conférences, showcases. 15 au 20 Août 2016
à Cotonou Lobozounkpa, Torri

Share and Enjoy !

0Shares
0 0

Comments are closed.

0Shares
0