Burkina-Fitmo 2019 : Le tic-tac des préparatifs

Publier par Agence DEKart dans 25 octobre 2019 - 921 views

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Vue de la rue de L’espace culturel Gambidi. Ph/ Tognidaho

L’espace culturel Gambidi abrite du 26 octobre au 02 novembre 2019 la 17ème édition du Festival international de théâtre et de marionnettes de Ouagadougou (Fitmo). A la veille de ce festival chaque acteur s’active pour une célébration digne des 30 ans d’anniversaire de cet événement d’envergure internationale.

Dès l’entrée de la rue de l’espace Gambidi, à pieds, à moto ou en voiture, tous s’arrêtent pour apprécier le travail des scénographes. Au sol ou en hauteur, ils s’emploient à reproduire des figures, à fixer ou à nouer des banderoles de

l’équipe des scénographes. Ph/ Tognidaho

plusieurs couleurs. Le décor ici est inhabituel. Les arbres, les murs, les sacs sont parés de sorte à annoncer les couleurs du trentenaire du Festival international de théâtre et de marionnettes de Ouagadougou (Fitmo). Toujours dans la même rue jouxtent des stands qui, d’ici quelques heures vont accueillir des exposition-ventes. A quelques différences près, le décor de l’intérieur est tout aussi captivant que celui de la rue. Au beau milieu de la cours, une sculpture de baobab saisit le regard du visiteur. Plus loin à gauche, se dresse un podium qui, peu à peu prend forme.

Ici, une autre équipe s’active. Il s’agit des techniciens lumière. Ensemble, ils testent les installations. Tout comme les techniciens, les artistes comédiens, plasticiens et danseurs pour ne citer que ceux-là, travaillent d‘arrache-pied pour une édition inoubliable. Venus des quatre coins du monde, les festivaliers laissent par moment entendre des « waouh ! » en guise de bonne impression. De même qu’eux, la population riveraine défile pour se mettre au parfum des préparatifs. « Il y a de plus en plus de monde. On sent qu’il y a quelque chose en ébullition » confie le marionnettiste français Grégoire Charbey.

Outre la beauté et l’ambiance, l’imminence de l’ouverture des activités du Fitmo stresse certains festivaliers. « On espère que les gens seront réactifs. On a une pression parce que le public burkinabè est très connaisseur donc critique », confesse le chorégraphe ivoirien Junior Gouri, d’un air plutôt stressé. Contrairement à ce dernier, le Dr Hamadou Mandé, Directeur du Fitmo est serein. « C’est bon de voir que les choses s’installent progressivement » se réjouit-il. Sous pression mais pas stressé, Hamadou Mandé promet une belle célébration du trentenaire du Fitmo. « Nous réservons au public le devoir de mémoire pour qu’il comprenne qu’en 30 ans dans l’évolution d’un événement comme le Fitmo, il y a eu un travail important qui a été fait » annonce-t-il.

Harouna Neya