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1ère édition du Festival MIA Les musiciens instrumentistes appelés à se valoriser

Dans la fièvre des vacances, Cotonou abrite un évènement qui rassemblera les meilleurs instrumentistes du continent africain dans le but de redonner aux orchestres toute la place qui leur revient dans la chaîne d’animation musicale. Le festival MIA s’ouvre aux orchestres des quinze pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et distinguera les individualités qui font leur renommée sur la scène.

Manu Dibango et Gilles Lionel Louèkè, tous deux des musiciens aux parcours atypiques seront au cœur d’un rendez-vous que les professionnels annoncent comme l’un des majeurs dans le domaine de la musique. Ces instrumentistes hors-pair doivent leur présence sur le Festival des meilleurs instrumentistes d’Afrique (Festival MIA) à leurs talents. Contrairement à leurs pairs des orchestres invités à se produire à la 1ère édition de cet évènement ils n’éprouveront pas leur virtuosité sur la scène du 20 au 27 septembre prochain au stade de l’Amitié de Cotonou. Des hommages leur seront plutôt rendus par les organisateurs qui, lors d’une conférence de presse, ont révélé la quintessence du festival. Pour Edgard Djossou, promoteur de l’évènement, il s’agit d’un projet d’appui à la promotion et à la valorisation des musiciens instrumentistes africains, dont l’ambition est d’offrir à la cible concernée une tribune d’expression et de distinction d’une part et d’autre aux fabricants et vendeurs d’instruments de musique et de sonorisation ainsi qu’aux professionnels de l’évènementiel et des médias. Par un concours live des orchestres du continent il entend créer un environnement de saine émulation entre les différents instrumentistes considérés, ironie du sort, comme des acteurs de l’ombre. Dans un contexte marqué par la disparition de nombreux orchestres et la propension des instrumentistes à se reconvertir en chanteurs, Sessi Tonoukoin du comité d’organisation trouve la pertinence de l’initiative appelée à se pérenniser contre vents et marées. « Le but fondamental est de mettre en relief les différents instrumentistes, tant de la musique traditionnelle que moderne. Ce sont eux qui accompagnent les chanteurs qui aujourd’hui sont les seuls à avoir droit au chapitre. Le festival MIA vise à reconnaître également à ces acteurs de la chaîne d’animation musicale leur place », défend-il. Appelés à présenter leur candidature pour participer au festival, les orchestres auront, à en croire Marius Missinhoun du comité, à concourir pour les catégories de  »Meilleur bassiste »,  »Meilleur soliste »,  »Meilleur batteur »,  »Meilleur saxophoniste » et  »Meilleure composition 100% live ». Les lauréats de chaque catégorie désignés par un jury international seront distingués par les Trophées MIA et constitueront du fait de leur distinction le meilleur orchestre de l’année qui bénéficiera d’une tournée régionale de promotion. Outre la compétition, Aristide Codjogan a annoncé la tenue d’un salon de la logistique évènementielle et de l’audiovisuel, de conférence-débats sur le devenir de la musique et d’ateliers de renforcement de capacités des professionnels de la musique comme des manifestations majeures à cet évènement.

Kokouvi EKLOU

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