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Rencontres professionnelles 1_ Téni- Tédji 2016 : La diffusion des spectacles de marionnettes débattue

La première journée des rencontres professionnelles, pour le compte du festival téni- tédji 2016 a regroupé les festivaliers autour de la problématique de diffusion des spectacles de marionnettes en Afrique. A l’animation de ce thème développé le jeudi 1er décembre 2016 à Porto- Novo, le Burkinabé Athanase Kabré, Responsable de la compagnie du Fil de Ougadougou.

Réunis autour de la table de concertation, à leur offerte par Jude Zounmènou, Délégué Général du Festival International de la Marionnette et des Arts de la Rue, Téni- Tédji, les marionnettistes africains ont réfléchi sur la méthode pratique à mettre en oeuvre pour une véritable diffusion des créations de marionnettes dans le continent africain.

« On constate que les spectacles sont créés mais ils restent dans un univers restreint. Ils sont faiblement diffusés. Or la première des choses, après une création, c’est la diffusion ; faire voir cette création à différents publics,… public de quantité et public de qualité », a lancé Athanase Kabré, en début de sa communication. Ainsi, plante-t-il le décor et met sur la table des discussions la problématique du sujet du jour.

les marionnettistes africains

les marionnettistes africains

Dans une analyse liminaire, le conférencier indique à son auditoire qu’outre les créations , abondamment disponibles, les espaces et lieux devant les accueillir existent aussi. Il déduit donc que le nœud de la problématique de diffusion des œuvres de marionnettes est le manque de synergie des actions au niveau des acteurs de ce secteur. Il y a un problème de coopération entre eux, détaille Athanase Kabré avant de suggérer des démarches pour une diffusion plus accentuée des spectacles de la marionnette.

Selon les propositions du communicateur, il faut désormais que les acteurs conjuguent leurs efforts. Il est impératif, à l’en croire, d’aller au-delà des personnes. Ceci pour déboucher sur une possibilité d’alternance entre les structures et événements existant. Mais cela ne peut – être, possible, prévient- il sans une communication permanente entre les acteurs.

Soulignons que le président Afrique de l’Union Internationale de la Marionnette (UNIMA), le Nigérien Cheihk Amadou Kotondi a également pris part aux discussions. L’homme a fait siennes, les propositions du communicateur Athanase Kabré.

Esckil AGBO

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