Afropolitan Nomad Festival
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Afropolitan Nomad Festival 2016 : Le langage photographique, centre d’intérêt du premier atelier

Le premier atelier de formation, entrant dans le cadre de la 3ème édition d’Afropolitan Nomad Festival s’est tenu dans la matinée du mardi 16 août 2016 sur le thème « Musique à l’image / vidéo ». A l’animation de cette rencontre centrée sur la photographie professionnelle, le Canadien Parker Mah et la Camerounaise Kirii’Ah Mekongo, tous deux photographes- musiciens. Dekartcom s’est rapproché de Parker Mah, au terme de l’atelier. Lisez le point de la séance à travers cette courte interview…

Dekartcom : Que retenir de votre atelier de ce matin ?
Parker Mah : Cela a été une collaboration entre Kirii’a Mekongo et moi, Kirii’a qui, elle-même est originaire du Cameroun, photographe – musicienne. C’est un niveau de collaboration entre les deux pays, une exploration des perspectives de la photographie dans les deux pays. Rapidement, on a exposé les bases de techniques de la photographie, ensuite, on a parlé du langage qu’il faut développer pour être un bon photographe visuel et enfin a on eu une séquence de pratique. Nous avons parcouru l’extérieur de l’Institut français pour mettre en application ce que nous avons vu en salle.

Parlez- nous de ces bases techniques
Ces bases vont au-delà de l’appareil photo. Il y a la motivation, la volonté à prendre de belles images. On a donc le goût et l’intérêt de chacun car une belle image pour une personne peut ne pas l’être pour une autre. Pour moi, ce qui est important, c’est de prendre une image authentique sur un sujet de manière à transmettre, une histoire, un fait, une émotion à telle enseigne que dans cinq ans, dans dix ans, dans cent ans, si quelqu’un d’autre prend cette même photo, qu’il ressente la même émotion, qu’il lise la même histoire …

Quelle est alors la place des thèmes tels que : vitesse, diaphragme, Iso que vous avez évoquez lors des échanges ?
Nous avons parlé de la vitesse, de l’ouverture du diaphragme, de la sensibilité de la lumière, de longueur focale… et même des différents types de photographies parce que certains préfèrent rester dans les studios et jouer avec les lumières pendant que d’autres choisissent d’aller dans les rues pour prendre des images sur le quotidien… Bref, chacun a son type de photographie qui lui plaît. Nous avons évoqués ces différents concepts qui sont des notions élémentaires de la photographie.

Des concepts qui renvoient sans doute au langage photographique. Dites – nous Parker Mah les outils pour réussir la lecture d’une image.
C’est comme la lecture d’un texte. Si on ne sait pas lire une image, on ne pourra pas réussir à créer soi- même une belle image. Il faut regarder les images photographiques de manière à vouloir vraiment comprendre le message qu’elles portent. Il suffit aussi de regarder autour de nous et nous demander qu’est- ce qui pourrait être une belle image ou non. Même quand on n’a pas de l’appareil photo, on peut développer son langage visuel.

En quoi cet atelier est important pour les participants ?
C’est important parce que c’est un atelier qui n’a pas été fait de manière magistral. Tout le monde a participé ; tout le monde a une opinion. Donc on a échangé, on a partagé les connaissances. C’est aussi important parce qu’en terme de créativité, nous sommes sur les mêmes bases. Les musiciens utilisent le son et les photographes, la lumière. Mais les deux disciplines quand bien même, elles ne sont pas de la même compétence se complètent.

Esckil AGBO

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Afropolitan Nomad Festival, Soirée DJ au Parking Bar Mardi 16 & Mercredi 17 Aout à 21h

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