Festival Cotonou Couleur Jazz
27 novembre 2013
Théâtre: « Sillons tortueux »
3 décembre 2013

Hier, veille du lancement de Cotonou Couleurs Jazz, le village du festival a accueilli la deuxième conférence de presse organisée pour l’événement. C’était l’occasion pour les journalistes de rencontrer les artistes programmés, ainsi que la marraine du festival, la grande Angélique Kidjo.

La plage Gochily, située derrière Erevan, a des allures de bord de mer californien. C’est au « Dream beach » qu’artistes et hommes de la presse se sont donnés rendez-vous pour une conférence de presse. Dans une ambiance quelque peu mondaine, mais toute fois conviviale, les organisateurs du festival, John Arcadius et Silvana Moï Virchaux, ont démarré en livrant leurs émotions. Le célèbre musicien béninois s’est réjoui d’être accompagné par ces grands artistes : « Beaucoup pensaient que c’était du bluff. C’est une réalité, la preuve, vous les voyez en chair et en os. Le travail que nous avons fait n’a pas été facile. Hier, on tremblait encore. Aujourd’hui, on est heureux car ça se passera comme on l’a toujours souhaité ».

C’est au tour des artistes de prendre le micro pour exprimer leurs premières impressions. La grande Angélique Kidjo, marraine de l’événement, a confié sa joie d’être de retour au pays :

« Bienvenue à tout le monde, car je suis ici chez moi. Merci à tous les artistes d’être venus. Je souhaite beaucoup de succès à ce festival. J’aimerais voir encore un peu plus de jazz dedans ».

Elle a ensuite exhorté la presse à promouvoir le développement de la culture en Afrique :

« Comment permettons à notre propre culture de survivre ? Quand on va ailleurs, les autres pays ne font pas notre promotion, nous sommes souvent considérés comme la dernière roue du carrosse. Et quand on vient sur le continent, la même chose se produit. Vous, les médias qui sont ici, je vous demande de faire la promotion des artistes qui sont ici, pour le public béninois. Pour avoir une carrière ailleurs, il faut déjà l’avoir chez soi. J’aimerais que ce festival soit un festival de découvertes de jeunes artistes béninois. Notre musique traditionnelle a influencé la plupart des musiques qui ont réussi à l’extérieur. La musique est un langage universel et il faut l’utiliser comme un langage de paix, de fraternité et d’amour ».

C’est le musicien camerounais Henri Dikongué qui a ensuite, pris la parole :
« Je suis très heureux d’être ici pour la deuxième édition de Cotonou Couleurs Jazz. John, merci pour tout. On va essayer d’aller plus loin encore ».

La jeune chanteuse française Milla Brune a exprimé sa joie d’être ici, au Bénin, en entonnant, à la surprise générale, un air en Fon. .

La conférence de presse s’est terminée, pour la joie de tous, par une performance improvisée d’Angélique Kidjo. Ce soir, ce festival à la programmation exceptionnelle, démarre à l’Institut Français. Restez branchés sur dekartcom.net pour suivre l’actualité du festival au plus près.

Camille-Aimée Malplat

Share and Enjoy !

0Shares
0 0

Comments are closed.

0Shares
0