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M. Komlan Agbo; Directeur du Patrimoine Culturel et des Arts de l'Uemoa. Crédit Photo; Walaha Web Tv. Masa 2016

A la faveur des rencontres professionnelles de la 9ème édition du Marché des Arts du Spectacle Africain (MASA), le directeur du Patrimoine Culturel et des Arts de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), M. Komlan Agbo a rassuré les participants des démarches de l’organisation sous – régionale pour encourager et garantir des actions concrètes au profit du secteur culturel. C’était le mercredi 09 mars 2016 au palais de la culture de Treichville.

En décembre 2013 à l’hôtel Laïco de Ouagadougou, l’UEMOA a organisé un symposium sur l’urgence « d’investir dans la culture ». L’objectif de cette assise, laquelle a duré trois jours (du 12 au 14 décembre), avait précisé le président de la Commission de l’UEMOA, Cheikhe Hadjibou Soumaré, est « d’améliorer les stratégies et les mécanismes de financement de la culture dans le cadre de la politique commune de développement culturel au sein des Etats membres de l’union. » Ceci en identifiant d’une part « les défis et les contraintes qui entravent l’investissement dans le secteur culturel, et d’autre part en suscitant la réflexion sur les leviers et les mécanismes d’accès aux financements propices pour son développement ».

Trois ans environ plus tard, en Côte d’Ivoire, plus précisément au palais de la culture de Treichville, au cours de la deuxième journée des rencontres professionnelles du MASA 2016 , c’est le directeur du Patrimoine Culturel et des Arts de l’organisation sous- régionale qui revient sur ces objectifs en décrivant le lobbying en cours pour financer les projets culturels dans l’espace UEMOA.

L’institution, explique Komlan Agbo, est résolument engagé pour garantir et sécuriser l’accompagnement financier des projets culturels. « Les études, a-t-il dit, ont montré que les ressources allouées à ce secteur n’atteignent pas 1% des budgets des Etats- membres ». C’est donc un mépris, analyse le présentateur, du pouvoir économique du secteur culturel.

L’UEMOA, après l’adoption par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, de l’Acte additionnel instituant une « Politique commune de développement culturel de l’UEMOA, le 24 octobre 2013 a conduit plusieurs autres activités dont la finalité est de réussir la mise en place d’un véritable marché de la culture au sein de l’espace en rassurant et encourageant « tous ceux qui veulent et peuvent investir dans la culture ».

Elle se veut, soutient M. Agbo, comme plateforme ou tribune de contrat pour des « actions concrètes de développement culturel durable. Elle cherche poursuit-il, à « diversifier l’économie sous – régionale » via la création de conditions idoines pour les acteurs et investisseurs culturels.

A cet effet elle entend orienter les « opérateurs culturels vers des sources de financements les plus appropriés tout en leur offrant un accompagnement qui renforce leurs capacités d’entrepreneurs culturels ». De même, l’Uemoa jouera sur « les effets de levier en entraînant les structures à fort potentiel de durabilité à se consolider et se développer, à travers le soutien des entreprises culturelles établies ». Elle contribuera également à « la communication sur les résultats probants obtenus, en synergie avec le secteur privé, tant sur les aspects des compétences que des financements ».

Coût de la vision
Cette vision de l’Uemoa se projette jusqu’en 2020 et nécessite un investissement de près de dix- sept milliards de francs CFA. Plusieurs partenaires, signale le directeur du Patrimoine culturel et des Arts de l’Uemoa, mettront la main à la poche pour appuyer l’institution sous –régionale dont la contrepartie s’élève à la bagatelle de 11.161.526.000 FCFA. Soit un taux de 67% du coût global. Pour M. Komlan Agbo, les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) de l’Uemoa interviendront à hauteur de 30% et les Etats- membre, 3%.

Esckil AGBO, envoyé spécial de Dekartcom à Abidjan

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