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Mali_ Découverte : L’Ensemble Instrumental de Ségou, les percussions mandingues au point

L’Ensemble Instrumental de Ségou

Le jeudi 02 février 2017, ils ont fait chanter et danser un parterre d’hommes au Quai des arts de Ségou. Nous étions au lancement officiel de la 13ème édition du festival sur le fleuve Niger et eux, dans leur apparat Dohounso, ils ont révélé à tous et à chacun le riche répertoire des percussions mandingues. Eux, ce sont les vingt- huit membres de l’Ensemble Instrumental Régional de Ségou. Découverte…

L’Ensemble Instrumental Régional de Ségou est un groupe d’instrumentistes traditionnels et chanteurs maliens appartenant à l’association COGNINBA de Ségou. Il est créé en 2014 et compte à ce jour vingt- huit membres dont sept femmes.

Le groupe, selon les explications de son Secrétaire Général, Mamadou Guidji Laye, exécute les musiques et danses traditionnelles maliennes, singulièrement ségoviennes. « Nous faisons toutes les musiques en peulh, malinké, dogo, bambara… », signale-t-il avant de préciser qu’en leur sein, on retrouve des spécialistes du djembé, de n’goni, de la kora, du grand tambour dununba et celui parlant n’taman.

En moins de trois ans d’existence, le groupe, se réjouit le SG, a réussi à s’imposer dans l’arène culturelle malienne. « Nous sommes régulièrement invités sur les événements majeurs du pays. A Bamako, Sikasso, Ségou, Gao…, nous sommes toujours présents. Nous travaillons tous les jours, ceci fait qu’aujourd’hui, notre seul et unique métier est l’avenir de ce groupe. Nous ne faisons pas autres choses».

Il s’agit de l’expression de leur passion dont la finalité est de conserver et de perpétuer les percussions mandingues. Par ailleurs, tout en respectant l’authenticité des rythmes et danses, l’Ensemble Instrumental Régional de Ségou se donne, parfois à l’exercice de création en apportant des touches particulières, circonstancielles à la musique d’hier.

« Nous n’avons pas encore travaillé 5% des musiques maliennes. C’est un pays très riche en cultures. Nous faisons des recherches sur ces musiques en nous rapprochant des personnes ressources, des sages et notables ayant une maîtrise indiscutable de notre culture. Nous essayons, par la suite, d’adapter les fruits de nos recherches aux exigences actuelles de la culture afin d’unir les différentes générations à travers notre musique. Mais nous gardons toujours l’originalité de ce qu’on nous a appris », fait savoir l’interviewé de dekartcom du jeudi 02 février au Quai des arts de Ségou.

Esckil AGBO, envoyé spécial à Ségou

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