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Masa 2016 _ Rencontres Professionnelles: Etude sur les retombées économiques des festivals

L’Union Européenne, dans le cadre du MASA 2016 a organisé une table ronde des directeurs de festivals en Afrique, Caraïbe et Pacifique sur les retombées économiques de leurs événements. Elle s’est déroulée dans l’après – midi du lundi 07 mars au palais de la culture à Treichville.

Cette table ronde vient en prélude à une étude prévue par l’Union Européenne à travers l’ACP Culture+. L’occasion a été pour la cinquantaine de directeurs d’événements culturels venus à la rencontre un moment d’échanges d’expériences : stratégie d’organisation, programmation, difficultés…

Nonobstant leurs budgets modestes, les festivals dans les pays ACP mobilisent assez de monde. Ils consolident l’attractivité des territoires et mettent en valeur toute la chaîne socio- culturelle. C’est l’essentiel à retenir des interventions des invités de l’ACP Culture+.

Pour le Burkinabé Hamadou Mandé du Festival International de Théâtre et des Marionnettes de Ouagadougou (FITMO), la base de participation s’élargit en fonction des disciplines artistiques qu’implique le festival. C’est pourquoi, parti uniquement du théâtre, son événement a embrassé plusieurs autres disciplines.

Parlant des retombées économiques, le docteur Mandé indique que plus la mobilisation est forte, grand est l’impact économique.

C’est vrai, semble dire son collègue malien, promoteur du festival au désert à Tombouctou, Manny Ansar. « Nous avons réussi à ouvrir les arts et cultures touaregs au monde. Le projet a connu un succès et nous en sommes fiers. Tout le monde veut venir ; la mobilisation est dense. Et l’impact économique se chiffre à travers les échanges sur places, l’organisation de petits jobs temporaires et la forte participation des vendeurs, vendeuses, artisans, le transport, l’hôtel… », a –t- il ait remarquer avant de regretter l’arrivée des extrémistes dans le nord du Mali, laquelle, constitue l’une des plus grosses difficultés de son festival.

Comme ces directeurs de festivals, plusieurs autres ont abondé dans le même sens.
On retient que, petit qu’il peut être, tout festival a d’impact économique dans la société où il se déroule.

Il est nécessaire de préciser que l’étude initiée par l’ACP Culture+ vise à « coordonner et valoriser la dynamique de la mission de développement culturel dans les pays africains et caraïbes. L’étude va permettre également la connaissance des publics et des retombées économiques de la culture.

Ceci améliorera, sans doute la considération qu’ont les grands décideurs de la culture.

Esckil AGBO, envoyé spécial Dekartcom à Abidjan

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