La commune d’Abomey Calavi accueille la 21ème édition de la célébration des religions endogènes. La fête était riche en son et en couleur.
Après le stade de l’amitié de kouhounnou en 2011, Lokossa en 2012, Natitingou en 2013, c’est le tour de la ville d’Abomey Calavi d’abrité ce 10 janvier 2014 les manifestations officielles de la 21ème édition de la fête des religions endogènes. Raisonnement des tambours, tam-tams et gons et instruments culturels de tous genres. Perles au cou et pieds, pagnes noués à la poitrine, attroupement culturel de toutes sortes, c’est dans cette ambiance festive que la ville de calavi a accueilli la fête de vodoun. Une occasion encore pour les chefs traditionnels, les notables, les autorités politico-administratives, les fidèles des différentes divinités de valoriser la culture béninoise. Cette fête culturelle et cultuelle a regroupé ce matin assez de monde sur le domaine réservé à 10 million d’âmes, 10 million d’arbres.
Nous avons aujourd’hui la chance de la proximité. Je ne me suis plus déplacée ; je suis de calavi, la fête est à calavi. C’est un sentiment de joie qui m’anime. C’est une fête nationale tournante ; aujourd’hui, cette fête met ma commune d’origine en valeur.
La fête a eu lieu dans l’une de mes huit (08) communes. C’est une stratégie qui permet au Bénin ‘avoir plus de visibilité hors du pays et du continent africain. A chaque célébration de cette fête, les dignitaires et chefs traditionnels prient les membres de nos ancêtres pour que la paix règne sur le Bénin. C’est une manière de réhabiliter et de valoriser nos religions endogènes.
Le vodoun est le dieu à qui l’homme doit sa vie. Le Bénin est une terre du vodoun. Elle est comme toutes les autres religions qui prônent pour l’amour du prochain. Cette fête permet aux béninois de la diaspora de se rapprocher de leur pays et d connaitre la culture et les religions de chez eux.