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Festival « Yaoundé tout court » 2017 : Du 28 octobre au 04 novembre

Franck Olivier Ndema, Délégué Général du Festival RIFIC

Depuis près d’une décennie déjà, les Rencontres Internationales du Film Court (RIFIC) encore appelé « Yaoundé Tout court » réjouit les cinéphiles par une programmation originale de courts métrages de qualité. Au fil des éditions, le Rific continue à séduire son public et a gagné en renommée. A ce jour, plus de 1000 spectateurs. Promu par l’Association Sud Plateau créée depuis 1998, ce festival fait partie entre autres des actions menées par l’association en vue de la promotion du cinéma court et la formation des jeunes cinéastes au Cameroun.
Chaque année le festival choisit un thème pour susciter de l’intérêt et un débat majeur autour de cette forme d’expression cinématographique. Le thème pour la 13ème édition est « Promotion et diffusion du film court ». « Yaoundé tout court » est un rendez-vous cinématographique particulier parce que véritable occasion de promouvoir les jeunes talents du secteur dans la sous-région. Votre site est allé à la rencontre du promoteur de ce festival. Il nous parle de la particularité qui fait le « Yaoundé tout court ».

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Dekartcom.net : Vous êtes le Délégué Général du Festival RIFIC, Qu’est-ce qui a motivé la création de ce festival ?
Franck Olivier Ndema : Bonjour, la motivation part d’un constat clair. Le court métrage est le parent pauvre du cinéma et pourtant il ne devrait pas l’être. C’est le 1er pas pour tout cinéaste. C’est comme se mettre à courir sans d’abord ramper.

filmcourtLe RIFIC n’est pas le seul festival de cinéma au Cameroun. Quelle en est sa particularité ?
En effet, sa particularité et ce depuis 13 ans est sa spécialisation dans le court métrage. C’est le 1er festival de Court métrage au Cameroun, et le second en Afrique centrale. Il est en passe de devenir le 1er festival dans ce domaine avec les crises que traversent malheureusement nos voisins.

Quel est le menu de cette 13ème édition ? A quoi le public doit –il s’attendre ?
C’est un menu riche en EXCLUSIVITE des films qu’ ils soient camerounais ou étrangers. Et la participation du Goethe est encore plus forte cette année car elle finance un atelier de formation qui sera tenu Herve Guemete.

Quels sont les films courts métrage sélectionnés au RIFIC ?
Je ne peux les citer tous, de peur de commettre un crime de lèse majesté. Mais nous avons plusieurs nationalités. : Sénégal, Mali, Suisse, France. Des films expérimentaux, des dessins animés…

Quels sont vos rapports avec les sponsors et éventuels partenaires ?
Les sponsors et éventuels partenaires sont toujours attendus. Quand je dis cela, je ne parle pas de cette année, mais pour la suite car il est important pour nous d’avoir un « sponsor « qui puisse permettre au festival d’organiser plus d’ateliers de formation et plus d’ouvertures aux cinéastes.

Quel est le thème de la 13ème édition ?
Le thème cette année : Promotion et Diffusion du Court Métrage. Nous allons dans un débat avec des aînés et la jeune garde de trouver et de proposer des voies de solution pour une meilleure visibilité de nos films.

Monsieur le Délégué, 13 ans déjà, quel bilan faites -vous de toutes ces expériences ?
Nous avons vu les jeunes acquérir de l’expérience, tout comme le comité d’organisation qui s’agrandit de nouveaux membres et de nouvelles opportunités. Nous positivons beaucoup car l’avenir est radieux.

En tant que directeur d’un festival comme le Rific, avez-vous des relations avec d’autres festival en Afrique ou ailleurs ?
Oui et beaucoup car le RIFIC se positionne en plateforme en Afrique Centrale pour permettre une plus large diffusion et ouverture à travers le monde de ses cinéastes. Donc pour nous c’est important d’avoir et de chercher de très bons contacts ailleurs aussi.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l’organisation de ce festival ?
Comme tout festival car ce n’est pas l’apanage du RIFIC, les difficultés sont d’ordres financières pour la gestion des activités. Et même, les infrastructures ne sont plus légions dans notre environnement d’où la réflexion à chaque édition de trouver des parades pour pallier a ces réflexions et innover dans nos activités.

Êtes-vous prêt pour cette 13ème édition ?
Nous le sommes depuis l’an dernier, maintenant nous allons offrir au public toujours nombreux et critiques des films de qualité et une belle ambiance.

Réalisation : Edithe Valerie Nguekam, Correspondante / Cameroun

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