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L’édition 2013 du festival annuel dénommé Felabration organisé à Lagos au Nigéria à connu la participation de l’artiste Zeynab. Venue de Cotonou avec son orchestre et son staff managérial, l’artiste s’est produite jeudi 17 octobre. C’était sur la scène du légendaire African Shrine du regretté Fela Anikulakpo Kuti. 

Devant une énorme salle pleine de jeunes, de moins jeunes et de personnes âgées, les live et les playbacks se succèdent. Les applaudissements sont rares. « Le public n’est pas hypocrite. Quand c’est bon il réagit. Mais quelques fois il peut jeter des canettes sur le podium pour congédier un artiste qui le déçoit » commente un habitué des lieux.
Arrivée à Lagos vingt quatre heures avant, Zeynab est attendue ce soir. C’est la première fois qu’elle rencontre le public nigérian en grand format. Elle a donné de sympathiques prestations au Nigéria et en tant qu’ambassadeur du réseau de télécommunication Globacom, elle est venue déjà venue animer GloCaf awards à Lagos. Mais, une descente avec son orchestre au grand complet c’est la première fois. Et c’est dans une salle mythique. Là ou Fela de regrtté mémoire faisaient ses show légendaires.
Là où Fèmi et Seun Kuti, les fils du père jouent souvent comme pour rappeler l’immortalité de Fela et de l’afrobeat. Un rythme dont le père fut un ardent défenseur.
Felabration est un festival initié par Yeni Kuti, fille ainée de Fèla Anikulakpo kuti pour célébrer la mémoire de l’artiste. Un événement qui draine du monde et qui est marqué par des conférences débats et des prestations d’artistes divers.

Communication presque parfaite…
Ce soir, Zeynab est sur le podium. Avec son orchestre. C’est avec une reprise de « Sweet combine » de Gnonas Pedro que la béninoise commence. Dès les premières notes, elle captive l’attention du public. Un mouvement de foule s’observe. Ceux qui étaient au bar se déplacent pour se faire une meilleure place. Les briquets et les torches de téléphones portables sont allumés et pointés vers le ciel. Dans une chorégraphie improvisée, les spectateurs dansent. Maintenant ils chantent et dansent. La communication avec le public est parfaite. L’artiste offre sa version de « Bébé yiga ». Une chanson de I.K. Dairo, artiste nigérian des années 60 désormais décédé. Avec le titre « Ayélé », Zeynab emporte l’adhésion de la foule en liesse. Les musiciens donnent le meilleur d’eux-mêmes. Et tout ce passe comme si ce n’était pas la première fois que l’artiste rencontrait ce public.
A la fin de sa prestation Zeynab et son groupe sont reçus par Femi qui a tenu à les congratuler. « Je suis soulagée » affirme Zeynab toute en sueur. « J’étais inquiète et je stressais grave. Mais dès que j’ai commencé et que le public a réagit positivement, je suis lancée. » Pour son staff c’est une réussite. « we like your music » crie un groupe de jeunes gens qui accompagne Zeynab jusqu’à la voiture.
Pour la prochaine édition de « Felabration », Zeynab a déjà sa place réservée selon des indiscrétions du comité d’organisation. Mais en attendant, le Nigéria souhaite revoir assez souvent l’artiste francophone qui s’appuie sur sa culture. Culture qu’elle a en partage avec les peuples du géant de l’Est.

Clarisse Aimée SOUHOUE

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