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Faty: Une femme, une vie, une carrière

Rayonnante,  avec son teint  retentissant  accompagnant  son visage  rosé, sur  ses 1,74 m,  Faty projette au quotidien  la fraîcheur d’un regard d’enfant.   C’est une jeune artiste de la musique moderne du Bénin qui, depuis environ un an fait parler de son art.

Fatima Kouchekeho alias Faty est née le 02 juillet 1987 à San- Pédro en Côte d’Ivoire où elle a passé toute son enfance. Originaire d’Avrankou, une commune située à quelques kilomètres de Porto- Novo, la capitale du Bénin,  elle a  découvert sa passion  en 1999, l’année où le groupe congolais Makoma  a commencé son buzz dans le showbiz africain. A  partir de ce moment précis,  démarre,  envers et contre tout, l’entretien  de ce qu’elle appelle, aujourd’hui sa vie : la musique. A San- Pedro, raconte-t-elle, « je  m’initiais à interpréter les  chansons du groupe Mokoma. Petit à petit, je découvre que je m’exprimais mieux en chanson. A l’église, à l’école, partout, on m’encourageait à continuer. Ce que j’ai fait ».

En 2005, Faty  décroche,   toujours, au pays d’Alpha Blondy,  son baccalauréat, série A2 avant  d’atterrir l’année suivante au Bénin. Elle s’est inscrite à l’Université d’Abomey- Calavi   à la Faculté de Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH) où elle obtint, il y quatre ans environ, sa maîtrise en didactique de langue.  Au cours de ce périple estudiantin, elle  n’a pas délaissé sa passion.

Sur les traces de  ce destin, elle fait la rencontre du célèbre arrangeur béninois Fifi Finder. Grâce à celui-ci,  elle entre en relation avec plusieurs de ses aînés dont Ignace Don Métok, Habib Zeynab, Sèssimè,  Sagbohan, Vi Phint. Faty a  fait  maintes fois,  le chœur sur les  albums  et   sur les scènes live de ces derniers. Aujourd’hui, elle est en fière, car, avance-t-elle, « c’était une formation pour moi ».  Dans cet intervalle de temps,   l’orchestre de la Société Béninoise de Brasserie (SOBEBRA), l’a engagée en qualité de lead- vocal. Un exercice  qui lui permet de s’améliorer quotidiennement.

Au regard de ce parcours combien de fois intéressant, la jeune vedette béninoise décide de se consacrer à sa carrière artistique. Du coup,  en juin 2014, elle sort son premier single. To tché, un son accueilli, à un très haut degré, par la population béninoise et qui confirme son talent dans l’environnement  musical du pays.  Ce qui lui a valu  la participation  sur nombre de  grands festivals dont la 3ème édition de  Cotonou Couleurs Jazz.

Fière d’être artiste chanteuse de son pays, Faty  s’exprime : « je suis heureuse de voir  que les gens sont contents en écoutant ce que je fais. Je contribue à guérir certaines blessures. La musique  m’a permis de comprendre que la vie  est simple et qu’il faut rester soi- même pour que les autres continuent de rester eux- mêmes. Dans  mes chansons, j’aborde la vie : les pleurs, le bonheur, l’amour… »

Faty,  trouve son énergie dans le regard des gens, dans le sourire des autres. « C’est ça mon bonheur, voir les gens contents, heureux de ce que je fais, je dis », a-t-elle confié.

Esckil AGBO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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