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DU 08 AU 16 DÉCEMBRE Le directeur du FITHEB, invité «privilégié» des JTC

Eric-Hector Hounkpé, directeur du FITHEB

Eric-Hector Hounkpé a été invité aux Journées théâtrales de Carthage (JTC), dont la 19e édition se déroulera du 08 au 16 décembre, à Tunis. Ce n’est pas la première fois que le directeur du FITHEB se rendra à ce festival, supposé être arabo-africain, de théâtre, puisque l’année dernière, il y avait été convié aux rencontres professionnelles, mais sous un autre directeur.

Petit trait d’humour caustique dans notre titre, car il vaut mieux en rire qu’en pleurer. En effet, Eric-Hector Hounkpé est un invité «privilégié» puisqu’il fait partie d’une très petite poignée d’acteurs culturels du théâtre africain subsaharien (entre 6 et 8) à se rendre aux JTC face à la mer de personnalités du théâtre arabes (une cinquantaine) conviées aux festivités. De quoi noyer cette petite poignée, minorité visible, face à une majorité invisible… Heureusement que le Bénin est bordé par l’Océan atlantique. Habitué à cette masse maritime, le directeur du Fitheb se retrouvera comme un poisson dans les eaux des JTC.

Invité «privilégié» également car il sera le seul Béninois de l’affaire ! Aucune des pièces béninoises ayant postulé pour la 19e session des Journées théâtrales de Carthage n’a été admise. A croire que l’on passe un examen pour lequel il vaut mieux montrer patte basanée que patte noire, à moins de retourner sa main pour montrer sa paume mais ça ferait trop… mendicité. Du coup, exit «L’aveugle qui voit tout» et qui n’a rien vu venir, «Goho» qui n’a pas su résister, et «Le chroniqueur du PR» qui a trop vouloir chroniquer en a perdu son parler !, de la compétition et même du panorama.

Mais, il ne faut pas se lamenter, le Bénin n’a pas été le seul pays africain subsaharien lésé. Que peut-on faire face à l’invasion arabe délibérément choisie par le chef de la programmation des JTC, qui n’est pas le directeur, mais qui est comme Iznogoud ? Rien, à part, pour la prochaine édition de 2018 (la direction des JTC a un mandat de deux ans), tout simplement boycotter pour retrouver sa dignité et rendre sa dignité bafouée au théâtre africain subsaharien…

Zouhour HARBAOUI

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