Aminata Touré : « Les arts plastiques constituent désormais un enjeu international »
10 mai 2014Représentation du spectacle « Des araignées dans la tête » à l’Ifb: Le trio Dine, Tola et Florisse a fait pleurer de joie.
11 mai 2014Martine Boucher, la commissaire désignée par Wallonie Bruxelles Internationale pour la mise en place de l’exposition « Bois sacré » qui réunit 23 artistes béninois nous explique sa démarche.
Pour trouver un thème qui résume assez bien le « focus sur le Bénin » que lui a demandé de mettre en place la Wallonie Bruxelles dans le cadre de Dak’Art Off, la commissaire Martine Boucher n’a pas eu de la peine pour trouver « Bois sacré ».
Après avoir visité les ateliers de plusieurs artistes, que ce soit à Porto-Novo, Cotonou, Abomey ou Pahou, elle s’est rendu compte que le « Sacré » était le point commun de tous. Le « sacré » qui désigne ce qui est propre aux traditions, aux religions et aux cultures et englobe tout ce qui échappe aux choses ordinaires.
« Il y a de nombreux bois sacrés au Bénin. C’est un lieu mythique, religieux et culturel, un lieu d’initiation important dans la culture des artistes. C’est un peu là que tout commence, c’est un lieu de mémoire, de tradition. C’est de ce bois sacré que sortent les revenants, il fait partie du vodun », explique t elle.
Et pour toujours coller au sacré, la commissaire avoue que la Librairie aux 4 vents s’est imposé comme unique lieu pour accueillir ces œuvres et proposer ce parcours initiatique au visiteur.
Proposant soit des œuvres traditionnelles, des peintures, des sculptures, des installations ou des créations de tout genre, les 23 artistes béninois invitent chaque spectateur à s’interroger sur l’Afrique, ses racines et ses mythes.
Par Eustache AGBOTON Benincultures.com et Emmanuel TOMETIN Dekartcom.net
