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Bénin :Fin de formation des étudiants la 2ème promotion de l’EITB

Les  étudiants de la deuxième promotion de  l’Ecole Internationale du Théâtre du Bénin (EITB)  ont fait leur soutenance de fin de formation  le mardi 09 décembre  dernier.  Un exercice au bout duquel chacun d’eux devient titulaire  d’une licence  en Art scénique.  

Devant un jury composé d’éminents  Professeurs de théâtre, chacun des étudiants  a essayé de défendre son sujet de recherche, en s’accentuant sur son originalité et son bien – fondé.  C’est  un examen qui, pour certains a duré une heure d’horloge et pour d’autres un peu plus.

Il s’est  agi pour ces étudiants en fin de formation de premier cycle d’appréhender via leurs recherches les aléas et réalités   liés au théâtre africain et particulièrement à celui  du Bénin. La majorité des  thèmes  choisis tourne  autour de la nécessité de rapprocher le théâtre du public. La problématique est de chercher des voies et moyens pour adapter le message aux dialectes du public. C’est un problème récurrent, surtout dans des villes à caractère cosmopolite où plusieurs ethnies avec différentes langues cohabitent.

 En respectant fidèlement  les remarques et critiques faites aux candidats, les mentions varient  d’ « assez – bien » à  «  très bien » pour le compte de cette année.

 Après la série des soutenances, les étudiants de l’EITB ont présenté la pièce Roberto Zouko  au public présent, un spectacle qu’ils  avaient déjà joué au Burkina Faso.

La  pièce raconte la vie ennuyeuse de deux gardiens de prison,  impuissants face à l’évasion d’un détenu appelé RobertoZouko, condamné  pour avoir assassiné son père. A la suite de sa fuite, il élimina également sa mère avant de faire la rencontre d’une jeune fille,  stupide, naïve qui croit  en tout ce que Roberto, entre- temps déguisé en agent secret lui dit.  Le fautif sera de nouveau appréhendé. Et ce, de façon fortuite.

 La fin des  études  à l’EITB n’est la fin de la carrière artistique, a rappelé Alougbine Dine, directeur de l’école à ses étudiants.  « Vous  vous devez travailler au jour le jour pour le rayonnement du théâtre africain », leur- a-t-il conseillé.

Luc AGOSSOU

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