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Université d’été des arts du Bénin : Partenari’Arts et Culture tient la 1re édition

Un groupe de participant à l'université d’été des arts. Crédit-photo: Tognidaho

La plateforme Partenari’Arts et Culture a organisé du 05 au 10 septembre 2016 la première «Université d’été des arts » sur le thème « Montage, financement et gestion de projets culturels internationaux. » Les travaux se sont déroulés dans l’enceinte de l’Ecole du Patrimoine Africain (EPA) à Porto- Novo.

Renforcer les capacités d’une cinquantaine de jeunes acteurs culturels africains francophones, en matière de montage, financement et gestion de projets culturels à envergure internationale. Tel est l’objectif principal de la première édition de l’Université d’Eté des arts du Bénin qu’a montée la plateforme Partenari’Arts et Culture, grâce au soutien de l’EPA, du réseau Arterial Network et de l’Institut Korê des Arts et Métiers (IKAM).

Trois modules essentiels, développés, chacun, à 25% de théorie pour 75 % d’exercice pratique ont meublé ce rendez-vous d’éducation sur la culture et ce, pendant cinq jours. Les formateurs, venus du Togo, du Bénin et de la France ont donné aux participants ‘(administrateurs culturels, porteurs de projets culturels, étudiants et journalistes) les instruments appropriés pour élaborer, rechercher le financement et gérer un projet.

Les fondamentaux pour assoir une entreprise durable

Le premier cours auquel ont été conviés les participants a porté sur : « les principes fondamentaux pour asseoir une entreprise durable ». Il a été animé par Fidèle Adjovi, Expert- Formateur. De son échange avec les ‘’étudiants’’, on retient que la mise en place d’une entreprise est tributaire à trois éléments indissociables : la passion, le talent et le besoin. C’est un processus, fait-il savoir, priorise l’offre, les clients et la mobilisation de fonds pour réaliser le rêve d’entrepreneur.

Montage de projets et recherche de financement

Jean–Luc Gbati Sonhayé

Jean–Luc Gbati Sonhayé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce deuxième chantier de la formation a été, conjointement travaillé par le Togolais Jean – Luc Gbati Sonhayé et la Française Marie – Sachet.

Le premier s’est véritablement investi sur la recherche de financement. Grâce à son module, dont le développement a été étendu sur trois séances d’environ trois heures, chacune, les participants à cette université d’été ont retenu, primo que c’est un défi de réussir le financement d’un projet ou d’une entreprise. Secondo, ils ont su qu’avant de se lancer dans cette quête, il faut préalablement cibler les bailleurs de fonds, singulièrement ceux qui interviennent dans le domaine qu’on a choisi ; identifier ce qu’ils ont déjà fait, leur besoin présent et leur projection dans le futur.Tertio, les étudiants ont appréhendé les armes idoines pour assurer la durabilité de leur entreprise.

Quant à Marie Sachet, elle a inculqué avec des exercices pratiques à l’appui, les instruments indispensables au montage d’un projet culturel. C’est un travail qui exige simultanément la précision et la concision.

Très motivés, les participants, dorénavant, familiarisés au mécanisme de donner corps à une initiative culturelle, ont loué la grandeur d’esprit des communicateurs et leur facilité à rendre le savoir et le savoir- faire.

Ils ont compris que le montage d’un projet culturel et la recherche de financement pour son exécution constituent de majeures préoccupations, lesquelles aboutissent sur la cohésion sociale, le progrès économique, par ricochet, estime-t-on, elles poussent au « développement durable ».

C’est peut- être s’inscrivant dans cette logique, qu’au quatrième jour de la formation, Partenari’Arts Culture- Bénin a invité l’écrivain béninois Camille Amouro qui a animé une communication sur le concept « développement durable ». Ce dernier s’est appesanti sur le lien Culture et Développement, pour montrer à son auditoire comment et en quoi la culture contribue au développement d’une société. Son deuxième sujet au cours de cette même journée a porté sur la critique d’œuvre d’art avec les participants.

D’autres experts tels que Osséni Soubérou et Ousmane Alédji ont eu à échanger également avec les participants.

Le premier s’est intéressé aux techniques d’évaluation des impacts d’un projet culturel. Quant au second, il a fait un vibrant témoignage sur son entreprise Arttistik Afrika.

Esckil AGBO

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