Burkina Faso : Grève illimitée dans le secteur culturel
7 juillet 2017Prix benincultures 2016: Esckil Agbo sacré meilleur journaliste culturel
8 juillet 2017Il se tient depuis le 02 juillet à Krakovie (Pologne) la 41ème session du comité du patrimoine mondial. Au menu de cette rencontre statutaire, l’examen de l’état de conservation de 99 sites déjà inscrits sur la liste du patrimoine mondial suivi de celui de 55 sites se trouvant sur la liste du patrimoine mondial en péril. La session se penche également aussi sur l’étude de 33 candidatures d’inscription.
Six sites naturels, vingt- six culturels et un mixte. Ainsi se déchiffrent les trente- trois suggestions d’inscription soumises au comité du patrimoine mondial, au titre de sa 41ème session.
Six pays africains figurent sur cette liste. Il s’agit de l’Erythrée, dont la capitale, Asmara « a été un laboratoire de l’architecture moderne » ; de l’Angola qui présente Mbanza Kongo, capitale de l’ancien royaume de Kongo.
L’Afrique du Sud propose pour sa part le site des Bushmen de Xam Khomanin un espace caractérisé par une forte présence d’art rupestre.
Le Bénin, le Niger et le Burkina Faso présentent conjointement le complexe W- Arly- Pendjari, « vaste étendue de prairies aquatiques et se savanes herbeuses.
14 ans après son retrait, le Parc national de la Comoé réintègre la liste du patrimoine mondial
L’une des grandes décisions au lendemain de l’ouverture de la 41ème session du comité du patrimoine mondial est la réintégration du parc national de la Comoé (Côte d’Ivoire) sur la liste du patrimoine mondial. Il sort ainsi de la liste des patrimoines en péril. La bonne nouvelle est tombée après l’examen du dossier, le mardi 04 juillet.
Selon le compte- rendu du service de Presse de l’Unesco, le Comité du patrimoine mondial a pris cette décision en raison « notamment de l’amélioration de l’état de conservation de la faune et de son habitat ».
Le comité s’est réjoui des « efforts déployés par la Côte d’Ivoire pour lutter contre le braconnage des animaux sauvages. Des espèces emblématiques du Parc national de la Comoé que l’on croyait disparues, comme l’éléphant et le chimpanzé, se régénèrent. Les habitats connaissent par ailleurs un très bon niveau de conservation. De fait, les objectifs fixés en matière de conservation de la faune ont été atteints, voire dépassés ».
En 1983, le parc national de la Comoé obtient le brevet d’accès sur la liste du patrimoine mondial. Vingt ans plus tard, le site devient un espace favorable au braconnage sauvage, au surpâturage par les grands troupeaux de bétail et souffre cruellement d’un sérieux mécanisme de gestion. Face à ces menaces, l’Unesco l’enleva de la liste labélisée pour celle des patrimoines en péril. Le parc de la Comoé y séjourne alors quatorze ans avant d’être réintégré ce 04 juillet 2017 à la faveur de la 41ème session du comité du patrimoine mondial.
La Comoé, précisé –t- on est « l’une des zones protégées les plus vastes de l’Afrique de l’Ouest, se caractérisant par la très grande diversité de sa végétation ».
Le complexe W- Arly- Pendjari inscrit sur la liste du patrimoine mondial
Bonne nouvelle pour le Bénin, le Burkina Faso et le Niger. Le dossier d’inscription du complexe W- Arly- Pendjari qu’ils ont ensemble soumis à l’appréciation du comité du patrimoine mondial a été validé et adopté ce vendredi 07 juillet en début d’après – midi. Les trois Etats bénéficiaires ont reçu le soutien et les félicitations des membres du comité.
Nous reviendrons dans notre prochain numéro sur les caractéristiques dudit complexe.
La session prend fin le 12 juillet.
Esckil AGBO, @Dekartcom.net, juillet 2017
