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Sophie Adononà propos de Le Hiatus son dernier livre: « Le lecteur quand il aura fermé le roman comprendra qu’après Dieu règne la toute puissante sorcellerie »

La romancière  béninoise Sophie Adonon  a mis sur le marché livresque, depuis le lundi 07 juillet  dernier  son sixième roman, Le Hiatus. C’est un ouvrage de 154 pages, paru  aux Editions Edilivre en France,  qui  a abordé  une réalité    qui sévit  dans le continent  africain : la sorcellerie.  Dans cette interview qu’elle nous a  accordée, vingt – quatre heures après le lancement du livre, elle  indique qu’il s’agit d’un roman  très dur  et plein d’émotions.

Lire ici l’intégralité de l’entretien

La couverture du roman

La couverture du roman

Dekartcom.net : Vous avez sorti le lundi 07 juillet passé votre dernier roman intitulé ‘’Le Hiatus’’. Veuillez – nous le présenter.
Sophie Adonon : Ce tout nouveau roman que j’ai appelé métaphoriquement,  »Le Hiatus » aborde les réalités endémiques de l’Afrique en général, et du Bénin, en particulier. Je veux parler de ce fléau perpétuel qu’est la sorcellerie et ses corollaires.Le hiatus qui signifie la rencontre ou la séparation entre deux voyelles dans un même mot  a été métaphoriquement appliqué aux rapports humains intangibles dans le cas de figure où ce lien se trouve vicié par la sorcellerie… Peut-il y avoir hiatus entre un parent et son enfant en l’espèce ? C’est un roman très dur et plein d’émotions…

Comment la sorcellerie s’est –elle manifestée dans l’ouvrage ?
En résumé, trois Africaines (une Béninoise, une Burkinabè et une Ivoirienne) vivant en France, se lient d’amitié. Seulement, leur vie n’est qu’une succession de drames sans fin. Et, à force de chercher à en connaître la raison, l’une d’elle (la Béninoise) a fini par découvrir que tous leurs malheurs étaient dus à la sorcellerie. Qui se sert de cette magie noire pour leur nuire dans leur entourage ? Découvriront-elles un jour la vérité ?

Pourquoi avez- vous choisi d’écrire sur ce thème ?
Je suis attachée à la culture de mon Bénin dont font partie le vaudou et la sorcellerie. Et mon inspiration vogue d’un compartiment à l’autre lorsque je puise dans cette fructueuse culture.  »Le Hiatus » est un mélange de réalités et de suspense fictif. Je ne m’attache pas à la sorcellerie en tant que valeur; elle existe et il est rare en tant qu’Africain, même résidant à des milliers de kilomètres de ne pas être touché par cette science redoutable.

Votre lecteur au terme de la lecture de  « Le Hiatus » aura selon vous quelle idée sur la sorcellerie ?
Le lecteur, une fois qu’il aura fermé le roman, comprendra qu’après Dieu, règne la toute puissante sorcellerie. Chaque personne aura parcouru ce livre se demandera ce qu’elle aura fait à la place des héroïnes, car figurez-vous qu’elles ont trouvé des solutions radicales pour affronter les sorciers…

Entretien réalisé par Esckil AGBO

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