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Quinzaine de la photographie au Bénin : La 3ème édition est lancée

expo-photo sur l’esplanade de la place du souvenir

Les professionnels de la photographie de plusieurs pays de la sous-région ont posé leurs valises à Cotonou, depuis le lundi 26 septembre 2016, dans le cadre de la quinzaine de la photographie. Les activités ont démarré par une expo-photo sur l’esplanade de la place du souvenir.

Le thème choisi pour l’édition 2016 de la quinzaine de la photographie est : « L’esclavage moderne ». Un choix que Martial Dansou, Directeur artistique de la 3ème édition, explique par le fait de vouloir mettre en exergue, l’exploitation, parfois inhumaine dont font objet certaines personnes, à la quête du « pain quotidien ».

Ces dernières, selon ses propos se font exploiter avec en retour une rémunération très faible et dans des conditions de travail et d’hébergement inadéquates. Pour lui, ces photographies se veulent aussi dénonciateur du travail forcé des enfants. « Parler de l’esclavage moderne, c’est aussi une façon de faire le pont entre le passé et le présent » a-t-il indiqué.

Prévu pour s’étendre sur une durée de deux semaines, « La quinzaine de la photographie », sera meublée de plusieurs activités à savoir : plusieurs ateliers de renforcement de capacités ouverts aux photographes d’ici et d’ailleurs, des conférences – débats, creuset d’échanges sur les thématiques d’actualité afin de débattre des maux qui minent le secteur entre acteurs de la photographie au Bénin.

Il est à noter la grande nuit de la photographie, soirée au cours de laquelle des prix seront décernés.

« LE TRAVAIL EN NOIR » de Romaric Bakoua

Romaric Bakoua, photographe professionnel d’origine congolaise

Romaric Bakoua, photographe professionnel d’origine congolaise

Les œuvres de Romaric Bakoua, photographe professionnel d’origine congolaise est selon lui, le reflet des conditions de travail dont certains enfants ou adultes à la recherche du pain quotidien font face. Tablier attaché au cours, assis sur un tabouret, remuant la pâte à l’arrière du restaurant, telle est l’image de certains hommes congolais à la recherche de leur pitance journalière.

A travers ces œuvres, l’exposant veut également attirer l’attention des populations sur les enfants travaillant avec des adultes malvoyants, qu’il qualifie de « chauffeur » n’ayant pas choisi ce métier. Ces enfants hypothèquent leur avenir afin de conduire ces adultes à longueur de journée à mendier dans les rues. Pour lui, cette besogne constitue le vrai exemple de l’esclavage des temps modernes.

Inès KOUAGOU (Collaboration)

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