Nuit blanche de l’Ifb : Une série de performances d’artistes français et béninois égaie le public
4 octobre 2014
Nuit blanche 2014: L’IFB   fait bouger artistes africains et européens   
6 octobre 2014

Nuit blanche à l’IFB : Le public s’extasie devant la danse sur bambou d’Hermas Gbaguidi

En plein cœur de la deuxième édition de la Nuit blanche de l’Institut Français du Bénin (IFB), le samedi 04 octobre 2014, l’écho de la danse sur bambou retentit. Le public, entre temps, occupé à admirer les performances d’Hector Sonon, de Remi Ucheda, se dirige dans le jardin qui sert de scène à l’équipe d’Hermas Gbaguidi. Là, percussionnistes et danseurs, sous le regard pédagogique de l’homme communément appelé « Dah » étaient en action. Pendant une dizaine de minutes, ils ont égayé les spectateurs avant de laisser place au danseur principal, le monteur qui a plongé, hommes, femmes, enfants et vieillards dans un état de ravissement extrême. Des ovations ont plu. Ceci pour encourager le danseur, au faîte des bambous.

Hermas Gbaguidi

Hermas Gbaguidi

Hermas Gbaguidi, au terme de la prestation s’est confié à la presse en ces mots : « On parle de danse sur bambou parce que le danseur est perché haut et fait des démonstrations avec différentes techniques… Je suis dans la promotion de cette danse depuis 1998. Mon objectif, c’est de la faire revivre à la génération présente. C’est une danse qui a fait l’honneur du Bénin dans les années 60. Elle nous est amenée par les esclaves yorubas. Par la suite, les Aïzo, à travers la famille Agbé l’ont récupérée. Elle se pratique à Abomey, à Ouidah,à Porto- Novo et un peu partout au Bénin. Pour la performance de ce soir, j’ai utilisé deux bambous de douze mètres. »

Esckil AGBO

Share and Enjoy !

0Shares
0 0

Comments are closed.

0Shares
0