Jeux de la francophonie_ Abidjan 2017: Petite mais ambitieuse, la délégation du Bénin
21 juillet 2017Jeux de la Francophonie _ Abidjan 2017 : Les compétitions officiellement lancées
22 juillet 2017«Jamais la Francophonie n’a été autant honorée en infrastructures sportives et culturelles ». Cette note de satisfaction est de Mahaman-Lawan Seriba, Directeur général du Comité international des jeux de la francophonie. Il l’a exprimée au cours d’une conférence de presse qu’il a conjointement animée, le jeudi 20 juillet avec le directeur du comité national des jeux en Côte d’Ivoire, M. Daouda Sanogo.
En Afrique, la Côte d’Ivoire est le quatrième pays qui accueille les jeux de la francophonie. Après Casablanca (Maroc) en 1989, Antananarivo (Madagascar) en 1997 et Niamey (Niger) en 2005, Abidjan abrite la huitième édition de l’événement du 21 au 30 juillet 2017.
Les 84 nations ‘’affiliées’’ à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se sont donc donné rendez- vous dans la capitale ivioirienne pour détecter puis célébrer les jeunes talents de l’environnement francophone.
Désignée à la faveur de la 87ème session du Conseil Permanent de la Francophonie en mars 2013, la Côte d’Ivoire a, ab ovo démarré les préparatifs. « Nous avons eu plus de trois ans de préparatifs », fait savoir Daouda Sanogo. Un témoignage que viennent fortifier les sentiments du premier responsable du Comité International de l’événement.
Pour Mahaman-Lawan Seriba, après le Niger, « Abidjan est la ville qui a construit le plus d’infrastructures de très grandes factures (en vue des Jeux) » et ce, trente ans après la création des jeux de la francophonie. « Un gros effort a été fait par les autorités ivoiriennes », reconnaît- il. Rénovation du stade Félix Houphouët – Boigny et du palais des sports de Treichville, l’érection du village éducatif des jeux à Yopougon, la construction de plusieurs salles dont une polyvalente d’environ 2500 places etc. L’Etat ivoirien a déboursé près de onze millions d’euros, selon des sources proches du comité national des jeux.
Visiblement content, il ne reste qu’à Mahaman-Lawan Seriba de faire entendre que la Côte d’Ivoire a fait mieux que Nice quand on sait que la ville française, en 2013 a organisé une édition décriée.
©Dekartcom.net / Esckil AGBO, envoyé spécial à Abidjan
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