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MASA 2018/ Notre invité du jour : Yaya Sarria du Tchad

Yaya Sarria, danseur professionnel et Promoteur du festival Souar souar il est de nationalité tchadienne. ph/DR

Yaya Sarria est un danseur professionnel de nationalité tchadienne. Il est la Promoteur du festival Souar souar qui se déroule annuellement à N’Djaména. Nous l’avons rencontré en Côte d’Ivoire dans le cadre de la 10ème édition du Marché des Arts du Spectacle d’Abidjan (MASA), officiellement ouverte ce samedi 10 mars 2018. Volontiers, il s’est confié à Dekartcom.net à travers une courte interview dont la teneure est la suivante.

Entretien

Dekartcom.net : Yaya Sarria, vous participez comme plusieurs milliers de personnes à la 10ème édition du MASA. Parlez – nous de l’organisation de votre séjour à Abidjan.
Yaya Sarria : Je suis un danseur professionnel et Directeur du festival Souar souar du Tchad. Je suis venu au MASA pour découvrir d’abord les nouvelles créations du monde des arts et cultures. Ensuite, en ma qualité de promoteur d’événement, j’identifierai celles qui me semblent plus intéressantes et je les proposerai sur mon événement d’une part et à des amis, directeurs de festival d’autre part. Voilà l’essentiel de mes activités.

Que peut- on comprendre par Souar souar et pourquoi avez- vous créé ce festival ?
A 300 kilomètres de N’Djaména, la capitale tchadienne, il y a une communauté qu’on appelle « Cabalaye ». Souar souar est un dialecte de cette communauté qui signifie, « venez, venez et dansons ensemble ».

Le festival a déjà connu six éditions. Nous sommes dans les préparatifs de la 7ème qui est prévue du 06 au 11 décembre 2018. En initiant cet événement, nous avions comme objectif de valoriser les arts et cultures du continent africain dans toutes ses dimensions. Mais en plus de cela, nous entendons passer par la culture pour investir dans le social, à travers des formations que nous offrons à la jeunesse.

Le festival Souar souar au départ était uniquement constitué de la danse. Au fil des éditions, nous avons ajouté plusieurs autres disciplines parmi lesquelles, la musique, la photographie…

Parlez – nous des coulisses de la 7ème édition.
Nous somme de pleins pieds dans les préparatifs. Il faut dire que nous avons commencé par travailler depuis peu avec les prostitués et les enfants de la rue. Cela fait trois ans que nous nous sommes engagé pour ce nouveau défi. Nous partons vers ces enfants qui, par contrainte, se retrouvent dans ces situations. Nous leur donnons une seconde chance en initiant pour eux des formations professionnelles qui garantissent leur réinsertion dans la société.

Nous avons déjà enregistré trente – six jeunes filles et jeunes gens à qui, nous avons pu montrer le danger qui les ceinture quand ils sont enfants de rue ou prostitués. Nous sommes à la recherche de partenaires pour avoir de matériels afin de les installer.

Je vous indique cela pour faire savoir que la 7ème serait celle de l’installation de ces jeunes que nous pu sortir de la rue. Du point de vue, événement proprement dit, nous nous battons pour donner un superbe festival à nos invités et aux populations tchadiennes.

Merci.

Réalisation : Esckil AGBO, envoyé spécial à Abidjan

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