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30 janvier 2016. C’est la date retenue pour le démarrage de la 13ème édition du Festival International de Théâtre du Bénin (FITHEB). Nous sommes, ce 28 janvier, à quarante huit heures de l’événement, mais il est difficile de présager ce qui adviendra.
A Cotonou, la ville qui accueille la majorité des activités, rien de concret. Pas d’affiches annonciatrices de la biennale. Et pourtant, le FITHEB revient, a-t- on appris, avec un budget de près de 700 millions FCFA. Mais, rien_ absolument rien, pour l’instant pour faire ruminer aux acteurs de la chaîne théâtrale, une effervescence événementielle.
La liste des compagnies nationale et étrangère retenues pour prendre part à l’événement est toujours sur le disque dur de la direction. Le public devra encore attendre avant d’en prendre connaissance. La programmation, toujours en rédaction.
Pour un festival qui se veut grand, c’est inacceptable qu’on en soit là.
On ne doute pas de la poigne ‘’managérielle’’ du directeur Erick Hector Hounkpè. Cependant, on se pose de questions, sur le sérieux, la précipitation autour de cette édition que d’aucuns qualifient d’ailleurs d’édition de transition.
Son équipe et lui se battent_ on le sait, jours et nuits pour la tenue effective de la biennale. Mais, organiser un festival, c’est bon ; bien l’organiser, c’est mieux.
Dans l’un ou l’autre cas, Erick Hector Hounkpè assumera.
Esckil Cader AGBO
