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Festival Dialogue de Corps L’édition 2014 a démarré depuis le 05 décembre dernier

Le Centre de Développement Chorégraphique (CDC)  « La termitière » du Burkina Faso a procédé au lancement officiel de la 11e édition du « Festival de Dialogue de Corps »,  le vendredi 5 décembre 2014.  Le  thème   retenu cette année est « Danse et territoire ».

Le coup d’envoi des activités de cette 11ème  édition a été fait dans la soirée du vendredi 05 décembre à Ouagadougou.   Au menu de ce rendez- vous culturel qui prend fin le 13 décembre 2014, des spectacles, des sessions de formations, des masters class, des rencontres professionnelles, des concerts, des espaces enfants et des plateaux découverte. Au total, vingt- cinq (25) spectacles sont programmés pour être joués durant l’événement.
Selon le Secrétaire Général du ministère de la culture et du tourisme burkinabé, Jean Claude Dioma, l’organisation d’un tel évènement dans le contexte socio- économique, politico- sanitaire actuel du pays est un challenge qu’il convient de saluer et d’encourager.

De l’avis du chorégraphe émérite, promoteur du festival,  Salia Sanou, la danse chorégraphique est une façon pour l’artiste d’exprimer son  émotion  face à tout qui jalonne sa société, son environnement. Le thème choisi cette année, signale le chorégraphe,  pour  le « Festival Dialogue de Corps » en dit davantage.

 « Danse et territoire, pour nous, c’est parlé  de notre vie, de notre quotidien,  de notre histoire, de notre mémoire,  de ce que nous vivons et traversons ici aujourd’hui ». a-t-il expliqué. A l’en croire, tout a été passé au peigne fin pour la satisfaction du public Ouagavillois.

Au cours du festival,  la population burkinabè découvrira de nouvelles créations chorégraphiques faites  par les jeunes. « Cette édition  est dédiée à  la jeunesse afin qu’elle puisse s’exprimer. Le public aura donc droit à  des danses contemporaines exécutées par  des troupes venues  de la France, du Canada, du Mali, de la Cote d’Ivoire,  et  surtout, la jeunesse montante et dansante Burkinabé.  Le public de Ouagadougou va découvrir également  ce qu’est  la création chorégraphique, le dialogue, la sensibilisation, l’art chorégraphique au Burkina Faso et en Afrique » a-t-il laissé entendre.

Pour  permettre à l’ensemble des Hommes intègres de bénéficier des prestations de cette eucharistie culturelle, le comité a décidé de décentraliser ses actions. En plus donc des prestations prévues au CDC  « La termitière », à l’institut français de Ouagadougou, au CITO, il y aura des stages, des formations ; des spectacles dans la rue, précisément  dans le marché à côté du théâtre populaire, au camp des refugiés.  « C’est important pour nous d’aller danser avec nos frères maliens qui ont fui  la guerre chez eux. Nous pensons qu’il est de notre devoir d’aller dans ces endroits, pour porter la parole artistique, nous irons aussi à Bobo Dioulasso pour présenter deux soirées de spectacles », indique M. Salia Sanou.

Céline ZONGO Correspondante / Dekartcom.net – Ouagadougou

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