Evénement : « Je ne veux pas faire le Fitheb à crédit ni avec des dettes », dixit Ousmane Alédji

A la faveur  d’une conférence de presse qu’’il a tenue, ce mardi 02 septembre dans les locaux de son institution à Cotonou,  le directeur du Festival International du Théâtre du Bénin (FITHEB), Ousmane Alédji  a, de nouveau, exprimé  le désir d’une organisation,   sans faille,  de la 12ème édition de son festival.   De ses propos, on retient qu’il s’engage pour redonner à la plus grande manifestation théâtrale d’Afrique sa notoriété.

Le but de ladite conférence, a précisé Ousmane Alédji, dans son mot introductif est d’informer l’opinion nationale et internationale sur les préparatifs de ce grand rendez- vous du théâtre au Bénin. La sortie médiatique intervient à quatre mois de la tenue effective du Fitheb, puisqu’il se déroulera désormais du 06 au 14 décembre 2014 à Cotonou, Porto- Novo et Parakou. L’une des raisons fondamentales de ce report, clarifie le conférencier, est relative au 15ème sommet de la francophonie qui se tiendra du 29 au 30 novembre à Dakar et auquel, prendraient, probablement part, le Chef de l’Etat, le Docteur Boni Yayi et le ministre de la culture, Jean – Michel Abimbola. Craignant leur absence à la cérémonie d’ouverture officielle de son événement, prévue pour le 29 novembre 2014, le directeur du Fitheb a alors pris la résolution de le renvoyer à une autre date. Dans l’ensemble, fait savoir Ousmane Alédji, les préparatifs vont bon train et à l’étape actuelle, il peut déclarer sans risque de se tromper que « l’équipe du Fitheb est prête ».

 

Le budget, un véritable casse- tête- à l’heure actuelle
L’une des préoccupations soulevées par les journalistes lors de la conférence de presse est le problème lié au financement. La majorité dit ne pas comprendre qu’à quatre mois du lancement du Fitheb, son budget de fonctionnement n’est pas encore validé par le gouvernement, principal bailleur de fonds de l’événement. Pour eux, cet état de chose plane de doute sur la tenue effective de la manifestation. Du coup, ils ont invité le représentant du ministre de la culture, le Directeur de la promotion artistique et culturel (DPAC), Patrick Idohou à s’expliquer. Ce dernier, dans sa réponse a calmé les esprits et réconforte en ces termes : « … en ce qui concerne le budget pour le festival, rassurez- vous, avant la fin de ce mois, vous allez connaître le montant que nous comptons mettre à disposition pour l’exécution de ce vaste projet ». Une assurance qui a peut être conduit le numéro 1 de ce festival à déclarer : « je ne veux pas faire le Fitheb à crédit ni avec des dettes ».

Mais on déduit, après analyse de ces propos, qu’Ousmane Alédji entend gérer sainement les sous qui lui seront remis dans le cadre du déroulement du Fitheb 2014. Il n’y aurait ni de gap ni de dettes.

 

Esckil AGBO