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Clap Ivoir 2014: Deux films béninois en compétition

La 14éme édition du festival Clap ivoire a été officiellement lancé par le ministre ivoirien de la culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, le mardi 2 septembre dernier à l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire Onac-CI.

Le festival Clap Ivoire doté d’un concours de courts métrages vidéo destiné aux jeunes techniciens et réalisateurs des pays membres de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest Uemoa, se déroule à Abidjan depuis le mardi dernier. Après l’accueil des festivaliers et différents autres membres des délégations des pays invités, la veille, le top des activités du festival a été donné par le ministre de la culture à l’occasion d’une symbolique cérémonie de lancement menacée pas une fine pluie assez capricieuse.

Pour le Ministre de la culture et de la francophonie de la Côte d’ivoire, ce festival vieux de quatorze éditions est l’expression de la volonté de son pays, à promouvoir le cinéma africain à travers la formation de jeunes élites du cinéma africain. Selon lui, l’avenir de l’Afrique réside en majorité dans son cinéma qui s’assimile selon lui, à un instrument de conscientisation et de construction de la conscience humaine. « La génération d’Ousmane Sembene a projeté des images d’une Afrique pauvre et amortie par les vicissitudes. Ce temps est révolu et une nouvelle génération de réalisateurs africains a pour mission aujourd’hui, de prôner une Afrique forte, dominante et riche en potentiels de toutes sortes pour le triomphe d’une race noire exempte de tout clivage.» déclare, Maurice Kouakou Bandaman.

Pour le ministre, l’enjeu aujourd’hui consiste à soutenir les jeunes réalisateurs et à leur procurer les moyens de construire le rêve nouveau de l’Afrique à travers un cinéma plus fort, plus compétitif et surtout porteur d’un important message d’espoir. A sa suite, Fadika Kramo, coordonnateur général du festival et directeur de l’Office national de cinéma de Côte d’Ivoire (Onac-ci) dira pour sa part, que le festival Clap Ivoire est un creuset d’échange, de formation et de confrontation entre des jeunes réalisateurs soucieux de redorer l’image de l’Afrique afin de lui donner une seconde chance dans l’échiquier des cinémas du monde. A l’occasion de cette cérémonie de lancement, plusieurs partenaires du festival ont salué l’esprit conciliateur et fédérateur de l’initiative et ont rassuré les promoteurs de Clap ivoire de leur soutien indéfectible.

Après la cérémonie d’ouverture, les festivaliers ont été conviés au vernissage d’une exposition de photos et de différents éléments, mémoires du festival Clap ivoire.
Les activités du festival ont ensuite démarré par la projection d’un film documentaire sur la vie de Nelson Mandela intitulé, «Nelson Mandela, au nom de la liberté», réalisé par Joël Calmettes.

Les activités de la journée du mercredi 03 septembre ont commencé par le volet formation avec un atelier axé sur le thème : «le son dans la production cinématographique » dirigé par Guy M’Boua. Cet atelier dure deux jours. Il y a eu également la table ronde des directeurs de la cinématographie de l’Uemoa qui a réfléchi autour du thème relatif à la « production et coproduction, les enjeux d’une redynamisation du septième art dans l’espace Cedeao». Dans la journée du jeudi 04 septembre, les festivaliers sont conviés à un master class Afrique au féminin et à une conférence sur l’aide de l’Oif aux pays du sud. Le lendemain, (vendredi 05 septembre) ils prendront part à un gala de clôture qui consacrera la délibération du concours Clap ivoire 2014. En marge des autres activités du festival, le public et les festivaliers prennent part tous les soirs à une séance de visualisation des films en compétition au cours d’une projection au siège de l’Onac-CI.

Deux films béninois sont en compétition à l’occasion de cette quatorzième édition du concours Clap Ivoire. Il s’agit de la fiction, «Surdiplômé» de Samuel Fagbedji et du documentaire, «Viyesu» de Philippe Houngbedji.

Pour la quatorzième édition du Clap Ivoire, plusieurs prix sont en compétition. Il s’agit entre autres, du prix du meilleur scénario, de la meilleure interprétation masculine, meilleure interprétation féminine, meilleure photographie, meilleur son, deux prix de meilleurs films de documentaire, et deux prix de meilleurs films de fiction, le prix de l’intégration africaine et le grand prix Kodjo Ebouclé récompensant la meilleure œuvre du concours. Il y aura aussi une bourse du suivi du lauréat de Clap Ivoire 2014.

Franck Raoul PEDRO (envoyé spécial à Abidjan)

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