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Bénin : La rentrée de l’EITB sous le signe de l’éducation artistique

L’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin (EITB), à travers une conférence sur le thème : « L’éducation artistique au Bénin » a officiellement repris les cours au titre de l’année académique 2016- 2017. La rencontre a réuni autour du communicateur de ce samedi 25 février 2017, Professeur Bienvenu Koudjo, Président du Conseil scientifique et Directeur pédagogique plusieurs acteurs de l’arène théâtrale du Bénin.

Le grand studio de l’Ecole internationale de théâtre du Bénin était débordé par le nombre impressionnant de personnes ayant répondu à l’invitation de Alougbine Dine, son fondé. Dans cette salle sombre et climatisé, n’était visible que le professeur Bienvenu Koudjo éclairé par les rayons dorés des projecteurs, illuminant le joli décor de la salle.

D’entrée de jeu, le conférencier lance : « l’éducation artistique est une discipline de spécialisation comme les mathématiques. Au Bénin, on peut distinguer plusieurs formes d’éducation artistiques à savoir : l’éducation artistique traditionnelle par immersion, celle par apprentissage à l’école, l’expérience dites des journées culturelle et enfin, les RITE (Rencontres internationales de théâtre à l’école) qui est une expérience innovante de l’EITB.

Remémorant le passé culturel de l’ancien Dahomey, il indique que le régime révolutionnaire a éveillé des talents artistiques et culturels qui se sont épanouis par la suite dans le monde professionnel. Et tout comme pour illustrer ses propos, le communicateur évoque le cas de Stan Tohon qui, à l’en croire est le produit de cette expérience. Parti des journées culturelles au CEG Gbégamè, Tohon a pris son envol pour devenir un artiste professionnel de renom. Mais tout cela était trop beau pour durer.

Aujourd’hui, semble regretter le conférencier, les établissements scolaires et universitaires n’accordent plus assez d’espace horaire pour l’éducation artistique. Alors, il propose qu’on se rapproche des institutions qui continuent de former des professionnels dans les différents métiers de l’art afin de multiplier dans tout le pays l’ancienne nouvelle expérience.

« Nous avons par exemple le village d’enfants SOS d’Abomey-Calavi qui accueille les enfants dans les différents domaines de l’art comme la musique, l’art plastique, le théâtre etc. L’Université d’Abomey-Calavi qui dispose également d’un département où l’on a la possibilité de recevoir après le baccalauréat, une formation spécialisée dans les métiers de l’art », s’est- il réjoui, tout de même.

On passe ainsi, de la formation artistique à la formation professionnelle. C’est désormais l’option choisie par le promoteur de l’EITB.

Cette école, à la différence des autres centres de formation, allie la formation professionnelle et l’éduction artistique à travers un programme que constituent les RITE (Rencontres internationales du théâtre à l’école).

Elle s’illustre sans doute comme une école de référence en matière d’éducation artistique au Bénin.

Hubert KIDJASSOU, Stagiaire

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