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22 août 2016Slameuse – activiste, Stella Jetté a emporté un public de Cotonou, émerveillé par les couleurs de sa voix, l’activisme dans ses textes et l’intégration sans détour dont elle a fait montre, le jeudi 18 août 2016 sur la scène d’Africa Sound City. La jeune chanteuse canadienne a donné un spectacle plein d’engagement qui valait bien son nouveau prénom : Adjokê… la fille qu’on doit chérir.
Devant Stella Jetté, cette nuit du jeudi 18 août 2016, des spectateurs curieux de découvrir la poigne des artistes internationaux venus au Bénin dans le cadre de la 3ème édition d’Afropolitan Nomad Festival. Mais ils en ont eu plus qu’ils en voulaient.
Accompagnée de musiciens béninois, elle a mis en valeur sa mélodieuse chaude voix. Au total, la slameuse a présenté quatre morceaux, les uns aussi percutants aussi que les autres. Mots et instruments de musique, sous son autorité ont enchanté un public en quête effrénée de moments d’intenses ravissements. Elle a mis la performance à son degré supérieur en provoquant chez ses spectateurs l’extase.
Stella Jetté au cours de cette soirée a adroitement capté son public, elle a canalisé les spectateurs vers une communion fraternelle, les plongeant dans un charme culturel no limite. C’est l’intégration. Cela lui a valu un nouveau baptême. Désormais veuillez l’appeler, chers lecteurs, Adjôkê. Ce qui signifie « la fille qu’on doit chérir ».
Adjokê n’était pas la seule artiste de cette nuit d’Afropolitan Nomad Festival à Africa Sound City de Cotonou. Il y a avait également Kirii’ah Mekongo (Cameroun),Tobi (Bénin), Avomah Black (Bénin), Niyi (Bénin), Tehui (Côte d’Ivoire) et Sénam Malo (Bénin). Sur la scène, ils ont tout donné. Ils sont allés au- delà- d’eux-mêmes.
Sénam Malo du Bénin
Les quatre Béninois du lot ont prouvé que les vrais artistes ne sont pas sur les Campacts Disques (CD). Tobi, Avomah Black, Sénam Malo et Niyi, ces jeunes chanteurs, très peu connus du grand public ont montré qu’ils peuvent être élus maîtres du live. Leurs timbres vocaux et leurs gestions scéniques témoignent de leur maîtrise aigue de la musique, notamment quand elle est offerte en live à un public qui en a véritablement soif.
Les internationaux Kirii’ah Mekengo et Téhui, tout comme Adjokê, quant à eux, ont prôné qu’on peut quitter son pays, ses origines pour rendre gai, en moins de vingt- quatre heures, un public à qui on n’est point habitué. De par leur prestation, ils ont matérialisé le caractère universel de la musique.
Kirri’ah Mekengo bien qu’ayant déroulé tous ses morceaux dans sa langue maternelle (Cameroun) a fait danser sans répit le public. Téhui, pour sa part a soulé les spectateurs de son rap. Il a livré au peuple béninois du hip hop no noise assisté d’ordinateur. Un style qui n’a pas laissé Sergent Markus indifférent. De sa petite taille, ce dernier a sursauté dans tous les sens pour déguster l’heureux cadeau à lui apporté par son collègue de la Côte d’Ivoire.
Il est nécessaire de souligner que la présentation de ce premier concert de la 3ème édition d’Afropolitan Nomad Festival a été assurée par le Malien Mory Touré, Directeur de la web radio, Afrika.
Esckil AGBO
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