1ère édition du Festival MIA Les musiciens instrumentistes appelés à se valoriser
20 août 2014
Interview avec Vincent FOLY, Directeur de la Publication ‘’La Nouvelle Tribune’’ « Le problème du FITHEB, c’est l’inexistence de la réédition des comptes »
20 août 2014

Afrotutid5, la culture comme identité

Après une 4éme édition qui a jouit d’une bonne presse, le festival Afrotitud  ajoute une couche de peinture à son édifice au mois d’aout entre la capitale togolaise Lomé, Zalivé et Agbodrafo. Le promoteur dudit festival Mr Jean Claude Lawdick a bien voulu se prêter au jeu des questions réponse du journaliste de radio Zéphyr  Alain Mouaka.

Alain mouaka : Le Festival international des cultures afro, connu sous la dénomination Festival Afrotitud, est à sa 5éme édition cette année entre les 25 et 31 aout, que devrait-on retenir de particulier concernant ce festival :
Jean claude Lawdic : il faut souligner qu’on est parti d’un constat il y’ a quelques années quand nous nous faisions appelés Patriote, parce que nous étions dans une démarche patriotique pour dire que nous œuvrons à doter le Togo d’une danse urbaine, après deux éditions nos cris ont eu échos , je salue au passage le travail du groupe Toofan et tous les autres groupes qui ont su imposer le Cool Catché, aujourd’hui je crois qu’on peut identifier le Togo par rapport à une danse particulière ; Au vue de cet appel qui a eu une réponse on s’est dit , changeons de démarche mais soutenons tout de même, voila pourquoi on s’est dit on fait plutôt le festival international des cultures afros pour embrasser tout ce qu’il y’a comme culture dans l’espace afro-africain donc , une célébration de toutes les cultures dans cette dynamique en Afrique aussi bien hors de l’Afrique en terme de diaspora.

A.M : N’est-ce pas là un poids et en même temps un défit ?
J.c. Lawdic : La vie elle même est un défit et c’est également un poids que nous portons tous les jours, Je répondrais à votre question par un oui. Quelqu’un de célèbre avait schématisait la culture comme un arbre, à savoir les racines, le tronc et les feuilles. Il semblerait que les toubabes (homme blanc en wolof, l’un des dialectes parlé au Sénégal) en venant en Afrique , ils ont juste arraché quelques feuilles et ils sont partis estimant qu’ils ont tout pris, mais quand un arbre n’est pas déraciné il vit encore, ca veut dire qu’à tout moment il peut se régénérer et je crois que c’est cette regéneressance que nous assumons aujourd’hui, un besoin d’ œuvrer à monter aux yeux du monde que l’Afrique existe et existera encore pour longtemps ; Comme on dit l’Afrique est le berceau de l’humanité, ce n’est pas une déclaration fortuite et je crois que nous sommes aujourd’hui le cachet de cet arbre qui a encore des racines enfouis sous terre , et tant qu’il ne sera pas déraciné je crois pas que quelqu’un aura le courage de s’inviter encore par ici, nous ne sommes pas les gardiens du patrimoine mais je pense que nous avons notre partition à jouer afin que la culture africaine s’impose. On vient de vivre la coupe du monde en tout cas pour les africains , et les équipes africaines sont tombées comme des mangues mures, c’est vrai elles ont abattu un sacré boulot pour en arriver là , mais au finish elles se sont arrêtée s à mi-chemin et de quelle manière, c’est pour dire que si ailleurs on arrive pas à s’en sortir au moins sur le plan culture qu’on tienne quand même le parti pour se faire respecter .

A.M : A quoi devraient s’attendre les festivaliers quoi seront présents à cette 5éme édition qui se déroulera à Zalievé, Agbodrafo et à Lomé ?
Jc Lawdic : Je crois qu’On peut identifier deux aspects , le premier : Les formations, puisqu’on n’est pas la pour juste faire la fête, boire et se saouler la gueule, car qui dit culture dit carrière, et en terme de carrière il faut forcement se former et pour se former nous avons mis en place un certains nombre de formations pour les journalistes, les festivaliers, les acteurs culturels pour se faire une idée de façon professionnel les enjeux auxquels nous sommes confrontés, et cela pour amener tous les intervenants à travailler de façon professionnels et être compétitifs : le second aspect : le festif , avec les différentes scènes prévues, avec les sorties sur le lac Togo, mais pas seulement car de différentes rencontres seront organisées pour échanger et discuter , c’est seulement en se mettant ensemble que naissent les idées, pour récapituler donc, formations et différents spectacles au programme et surtout , le Village Afro qui accueille cette 5éme édition.

A.M : Quels sont les pays qui sont attendus à cette 5éme édition ?
J.c. Lawdic : On aurait souhaité avoir toute l’Afrique (rire) mais bon au vu de nos moyens on va accueillir le Burkina Faso, la Cote d’Ivoire, le Mali aussi est attendu, j’ai cru voir de chaudes conversations entre le Gabon(rire) et on attend forcement des invités surprises tout comme l’année dernière, , il y’a également la France, le Danemark aussi est attendu pour cette programmation , Christo Folly Adoayome lui est déjà là, il vient de la Belgique, vous le voyez bien la diaspora togolaise est bien représentée et puis d’autres frères africains qui seront avec nous pour cette célébration qui se fera entre les 25 et 31 aout, et je mentionne que nous avons eu déjà le ok pour l’ouverture du Village Afro le 23 aout pour que tout le monde sache qu’il y’ a des choses qui vont se passer par ici.

 Alain Mouaka / Correspondant Lomé-Togo

Share and Enjoy !

0Shares
0 0

Comments are closed.

0Shares
0